Journal de Mandelbröt, second de la compagnie des Ombres Mouvantes.
Dernier jour de la compagnie, l'assaut.
Citation:
Après avoir subi les tirs sur le croiseur et regarder impuissant les bâtiments se faire détruire, la compagnie des Ombres Mouvantes a enfin été sollicitée pour être en première ligne pour l'abordage de la dernière frégate de bataille du Soleil Noir.
Nous nous sommes tous équipés (enfin sauf notre sous-chef qui prétendait cela inutile et préférait une pleine liberté d'action à la moindre protection, mais bon, il était un peu fou...) et avons attendu.
Il avait été prévu que nous tenterions une percée vers la salle de commandement alors que les commandos chercheraient à détruire la salle des machines.
L'abordage a eu lieu, et tous les hommes étaient sur les nerfs. La coque du croiseur subissait plus d'impacts qu'elle n'en pouvait supporter, et quand nous avons débarqué, beaucoup étaient soulagés. Seulement, ce soulagement fit place à l'horreur des combats.
Rien que dans la première salle, nous perdîmes trois de nos hommes, mais notre chef, Eldrich, en première ligne, ne semblait même pas s'y intéresser: son fusil d'assaut détruisait tous les adversaires qui s'y frottaient.
La progression dans la deuxième salle fut plus rapide et aucun mercenaire ne perdit alors la vie.
Nous sommes ensuite arrivés à la salle des armes, et là, la malchance survint.
Alors que son fusil nous couvrait et avait déjà envoyé dans un autre monde une demi-douzaine d'ennemis, prêtres du soleil noir compris, en pénétrant dans la salle d'arme, ce dernier s'enraya. Sous nos yeux ébahis, il dédaigna l'arme, la laissa tomber, mais ce bref instant d'inattention suffit aux pirates pour lui percer son bide nu.
Nous n'étions plus que cinq, et sans chef. Je pris donc le commandement: un objectif est un objectif. Nous réussîmes alors à investir la salle, mais la salle de commandement s'était fortifiée aux bruits du combat, et nous n'étions plus que trois.
C'est alors que survint un bruit sourd, et toutes les lumières de la frégate s'éteignirent. Les moteurs se turent, et nous commençâmes à plonger vers les abysses de l'océan. Des cris d'horreur retentissaient, et dans la débâcle, un frère de notre compagnie lança une volée de grenades dans la salle de commandement, et nous prîmes la fuite sans demander notre reste. Nous réussîmes à rejoindre le pont où nous avions abordé, et le croiseur nous récupéra juste à temps, dans sa frêle structure, et nous fûmes donc sauvés. Ainsi, nous ne sommes maintenant plus que trois dans notre compagnie.
Plus tard, les commandos nous expliquèrent qu'ils avaient investis le flanc de la frégate, et avaient effectué une percée, à l'aide d'armes lourdes et, arrivés à la salle des machines, fait imploser le tout à l'aide de canon à neutrons, ce qui expliquait l'explosion et l'arrêt des machines. Eux retournèrent dans l'eau, tout armuré qu'ils étaient, et furent repêchés par nos frégates victorieuses.
Nous nous sommes tous équipés (enfin sauf notre sous-chef qui prétendait cela inutile et préférait une pleine liberté d'action à la moindre protection, mais bon, il était un peu fou...) et avons attendu.
Il avait été prévu que nous tenterions une percée vers la salle de commandement alors que les commandos chercheraient à détruire la salle des machines.
L'abordage a eu lieu, et tous les hommes étaient sur les nerfs. La coque du croiseur subissait plus d'impacts qu'elle n'en pouvait supporter, et quand nous avons débarqué, beaucoup étaient soulagés. Seulement, ce soulagement fit place à l'horreur des combats.
Rien que dans la première salle, nous perdîmes trois de nos hommes, mais notre chef, Eldrich, en première ligne, ne semblait même pas s'y intéresser: son fusil d'assaut détruisait tous les adversaires qui s'y frottaient.
La progression dans la deuxième salle fut plus rapide et aucun mercenaire ne perdit alors la vie.
Nous sommes ensuite arrivés à la salle des armes, et là, la malchance survint.
Alors que son fusil nous couvrait et avait déjà envoyé dans un autre monde une demi-douzaine d'ennemis, prêtres du soleil noir compris, en pénétrant dans la salle d'arme, ce dernier s'enraya. Sous nos yeux ébahis, il dédaigna l'arme, la laissa tomber, mais ce bref instant d'inattention suffit aux pirates pour lui percer son bide nu.
Nous n'étions plus que cinq, et sans chef. Je pris donc le commandement: un objectif est un objectif. Nous réussîmes alors à investir la salle, mais la salle de commandement s'était fortifiée aux bruits du combat, et nous n'étions plus que trois.
C'est alors que survint un bruit sourd, et toutes les lumières de la frégate s'éteignirent. Les moteurs se turent, et nous commençâmes à plonger vers les abysses de l'océan. Des cris d'horreur retentissaient, et dans la débâcle, un frère de notre compagnie lança une volée de grenades dans la salle de commandement, et nous prîmes la fuite sans demander notre reste. Nous réussîmes à rejoindre le pont où nous avions abordé, et le croiseur nous récupéra juste à temps, dans sa frêle structure, et nous fûmes donc sauvés. Ainsi, nous ne sommes maintenant plus que trois dans notre compagnie.
Plus tard, les commandos nous expliquèrent qu'ils avaient investis le flanc de la frégate, et avaient effectué une percée, à l'aide d'armes lourdes et, arrivés à la salle des machines, fait imploser le tout à l'aide de canon à neutrons, ce qui expliquait l'explosion et l'arrêt des machines. Eux retournèrent dans l'eau, tout armuré qu'ils étaient, et furent repêchés par nos frégates victorieuses.
Une mission au bilan sinistre pour l'Ombre Mouvante...
Edit:
J'ai fait ma moyenne des jets, et j'arrive à 9,1... Je serais intéressé de voir celle du pilote... 14,5 ?
En tout cas, merci beaucoup à vous trois pour cette très bonne soirée qui m'a beaucoup plu et qui m'a également permis d'apprendre beaucoup de vos connaissances d'historiens/militaires
.R.I.P. Edrich Storm.
A bientôt, j'espère.
Elegy