Ah, lorsque j'ai lu ce bref échange bien cynique je me suis pris à sourire de pleines dents. Même si je rejoindrai Interstellar sur le point qu'on a rien sans rien, je comprends l'envie de répondre et la flegme de lire les posts précédents... On est là pour passer du bon temps tout de même et parfois, je reconnais que lire un gros texte est fastidieux... Mais c'est faire l'impasse sur quelque chose de tout de même inévitable, on ne va pas refaire la discussion pour toi! Et encore, là, on ne parle pas de choses sérieuses comme l'amitié, l'espoir, l'Amour, la colère, l'introspéction, la musique ou ses diverses choses qui témoignent des nuances de l'existence où les choses justes ne sortent qu'une fois et pas dans un forum, même aussi bien que celui-ci!
On s'en sort bien : on a plus ou moins développé, même si c'est un peu bancal comme discussion, sur un forum et sur le net, un thème assez difficile.
*content*
Franchement, au début, lors du post, même pas j'aurais parié sur plus de une page, et encore, de vide acharné.

Pour finir par un commentaire sur ta citation :
Dans le cheminement au fond de notre tunnel, dans l'apprentissage de nous-même donc, l'espoir est symbolisé par le mensonge et une prochaine destruction de nous-même.
L'introspection, par ta citation est décrite comme, soit implicitement par un tunnel noir sans espoir quelquonque, soit explicitement par un cheminement guidé d'espoir, la lueur, qui n'est que l'annoncement d'une fin prochaine.
C'est drole mais cette pensée là est très occidentale, très chretienne... et je ne la soutiendrai guère, même formulée de manière drôle et cynique. Est ce là le sens que tu lui donnais? Est tu d'accord?
Il y a des choses a prendre avec sérieux, ne penses-tu pas?

aïe, aëris recommence à écrire la nuit, planquez vous, ça risque de tacher vos neurones

et toi t'aime bien qu'on te fasse des surprises?

noté juste, aimables lecteurs égarés dans les méandres de ce forum que, le mec qui me dit ça se prétend espagnol, or il ne l'est pas plus que moi je ne suis corse.
Je viens d'ardéche moi monsieur

enfin mention spéciale à l'orthographe de ton dernier post, digne de mes plus horribles dérapages

Jeff Mills said: "See The Light and Hope"
Ecoute et apprend petit scarabé

Même si, c'est vrai que j'ai un naturel fort pessimiste, je tentais une petite variante linguistique de l'idée
"si tu appercois une lueur au bout du tunnel, ce doit etre le train qui arrive"
qui n'est pas vraiment raisonnable au long terme. Je voulais ainsi voir si elle avait été utilisée par un goût prononcé d'humour noir ou si elle avait été attirée par un je ne sais quoi de reflexion... J'aurai bien voulu approfondir l'idée mais nous semblons un peu tous endormis par l'été et sa chaleur habituelle... C'est dommage car discuter sur ces manières différentes de voir la dépression, ou une version plus alégée de celle-ci, est toujours captivant en mon sens.
Je reprends donc maladroitement en prennant en compte la petite leçon de morale interstellaire, cette manière opposée de voir l'histoire :
"see the light and hope"
Bornée comme je peux l'être aussi, cet aveuglément ne me convient pas non plus. Je ne désire pas voir un espoir dans lequel je n'y voit rien. On crée sa réalité, cette réalité compte bien plus pour notre esprit que tout autre réalité.

Un espoir borné ou fataliste... à choisir, je préfère "pas d'éspoir du tout." Voici ma vision des choses, pas si pessimiste.
De toute façon on ne voit l'éspoir qu'une fois en dehors du trou, car l'éspoir est lié au mouvement et un moment de réel gouffre, un tunnel comme l'existence nous en balance parfois n'est que des moments hors du temps, sans aucune inertie.
Lorsque l'on sombre trop profond, le présent n'est pas plus que le passé et l'avenir est encore plus incomprehensible. C'est ma vision des choses bien sûr mais, dans ces moments en dehors du temps, il n'est ni question de lumière, ni d'ombre. Une pénombre éternelle et un égoïsme incroyable serait plus proche du "tunnel" d'après ce que j'en pense. C'est par les sentiments et le contact que s'installe un échapatoire à cette foutue condition de mal-être. Lorsque la lumière revient, c'est déjà finit depuis longtemps.
Pour métaphorer comme vous je dirais :
on ne sort pas du sombre tunnel imaginaire de notre esprit en ouvrant les yeux, mais en désirant les ouvrir. Il ne faut pas mélanger cause et conséquence. J'ai tenu à insister sur le caractère personnel de ce message, donc aucune critique n'en fait l'essence. J'ai juste continué sur ce sujet par le fil d'Ariane qui a plus plu à mon clavier.

"la vie c'est comme une boite de chocolat..."
espérer ou croire en un avenir meilleur n'est pas interdit
de même la fatalité du "no hope" n'est pas si inéluctable que ça
mais voyez vous, tout est là, la même personne peut épouver les deux sentiments simultanément et confusément
alors j'aurais dû mettre en signature le slogan de UR et le message du disque de Jeff Mills (ex-UR soit dit en passant)
Comme quoi tout change...

Tout change mais finalement on reste un peu les même... toujours. Et moi, toujours aussi brute et mélancolique...
Bref, ce topic semble arriver à sa fin, non? (j'aime bien noter ça, sur aucun forum ou topic un idiot s'amuse à demander si il est fini histoire d'en tirer une ligne de plus et de se donner l'impression de ne pas flooder...)

Tout change mais finalement on reste un peu les même... toujours. Et moi, toujours aussi brute et mélancolique...
Bref, ce topic semble arriver à sa fin, non? (j'aime bien noter ça, sur aucun forum ou topic un idiot s'amuse à demander si il est fini histoire d'en tirer une ligne de plus et de se donner l'impression de ne pas flooder...)

en même temps mon grand c'est ton sujet

Enfin le résultat du débat précédent! Voici donc le
COMMUNIQUE AUTRES MONDES (20 août 2007) par Denis Guiot

Après plusieurs mois de tergiversations de la part de Mango, le roman de Nathalie Le Gendre, « Les Orphelins de Naja », devrait enfin paraître en janvier 2008, quasiment en l’état (accord du 6 juin 2007 entre les deux parties). Les modifications demandées personnellement à Nathalie Le Gendre par Pierre-Marie Dumont, Président des Editions Mango et Directeur Général du groupe Fleurus, lors de leur entrevue du 24 avril, sont en effet extrêmement peu nombreuses et mineures, et Nathalie les a apportées à son manuscrit sans aucun problème, avec mon approbation pleine et entière.

On ne peut donc qu’être abasourdi que ce qui relevait du travail éditorial le plus ordinaire n’ait pas été proposé par l’éditrice lorsque le manuscrit lui a été remis en janvier 2007 (pour une parution prévue en mai) et que la direction éditoriale ait préféré le déprogrammer sine die.

Et encore plus abasourdi de lire, sous la plume de M. Dumont dans sa réponse du 5 avril 2007 à la pétition mise en ligne sur le site http://www.actusf.com (pétition que je n’ai en aucune façon orchestrée, quoi qu’il en dise) : " Le fond du problème réside dans le fait que, en réalité, le roman de Nathalie Le Gendre que nous avons lu ne correspond pas à ce qu’en dit M. Guiot dans son communiqué. Je suis bien certain que si les 909 personnes qui ont signé la pétition, dans sa rédaction actuelle, pouvaient lire le texte réel de ce roman, elles retireraient immédiatement leurs signatures ".

Pour le lien sur la source de ce communiqué, voyez le mois d'août de la gazette du cafard cosmique, le lien : ici

nous serions nous emballé pour rien ou le directeur de publication (ou le type qui fait le démenti éditorial, je sais plus son titre) se foutrait-il de notre gueule
info et désinfo se mélangent dans ce beau capharnaum qu'est internet
vive la démocratie et la liberté économique

Mais non, il n'y a eut qu'une belle courbure d'échine. Cette histoire se finit plutôt bien, à l'honneur de la romancière...

Cela dit pour le foutage de gueule, c'est évident qu'il y en a... C'est comme les chemises qu'on change pour rester propre, c'est une pratique courante de notre civilisation.

on peutfaire ça? Changer de chemise pour rester propre?
Et pourquoi pas un produit pour se laver tant qu'on y est

il faut savoir rester impécable devant les clients... commerce commerce quand tu nous tiens...

Citation d'un djinn lors d'une soirée ADD :"moi je m'en fout, je vends pas, j'achéte..."
Que de souvenirs...