Interstellar Fugitive a écrit:
si on me dit juste c'est bien sans me dire pourquoi, je suis pas franchement tenté de le lire.
Voici la quatrième de couverture des "Robots Tome1" d'Asimov :
"Dans le futur, les robots sont devenus progressivement indispensables à l'homme, en étant toujours plus sophistiqués, plus puissants - mais aussi, parfois, plus dangereux.
heureusement, les humains sont bien protégés par la Première Loi, qui rend les androïdes inoffensifs. Mais qu'adviendrait-il si son interprétation était biaisée ? Et si des machines s'imposaient à des postes clés de notre société ? Et si les robots venaient à diriger le monde ?"
Pour continuer dans mes mauvaises habitudes voici ce que dit Wiki, et je suis bien d'accord avec eux :
[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Asimov]
"L'œuvre d'Asimov sur les robots regroupe de très nombreuses nouvelles et plusieurs romans :
* Recueils de nouvelles :
o I, Robot, 1950 (Les Robots)
o The Rest of the Robots, 1964 (Un Défilé de robots)
o Robot Dreams, 1986 (Le Robot qui rêvait)
* Romans :
o The Caves of Steel, 1953 (Les Cavernes d'acier)
o The Naked Sun, 1956 (Face aux feux du soleil)
o Robots of Dawn, 1983 (Les Robots de l'aube)
o Robots and Empire, 1985 (Les Robots et l'Empire)
L'ensemble forme une seule grande histoire, le cycle des Robots, qui s'étale sur plusieurs millénaires. Toutes les nouvelles de robotique publiées par l'auteur ont été regroupées dans deux grands recueils nommés Le Grand Livre des Robots. Le premier tome — I. Prélude à Trantor — regroupe toutes les nouvelles de robotique — Nous les robots ainsi que Les Cavernes d'acier et Face aux feux du soleil. Le second tome — La Gloire de Trantor — regroupe Les Robots de l'Aube, Les Robots et l'Empire, Les Courants de l'espace, Poussières d'étoiles et enfin Cailloux dans le ciel.
Il renouvelle complètement ce thème en inventant des « robots positroniques » — adjectif qu'il a utilisé simplement parce qu'il trouvait que « ça sonnait bien » — gouvernés par trois lois protégeant les êtres humains et, a priori, parfaites et inviolables. Le jeu d'Asimov consiste à imaginer des failles de ces lois (exemple : un robot peut-il, restant passif, laisser un humain fumer une cigarette ?) et des bizarreries de comportement de robots qui semblent les enfreindre, puis à faire découvrir au lecteur comment cela est possible à la manière d'une enquête policière.
Les trois lois sont : (source : Les Robots, Isaac Asimov, éditions J'ai Lu, traduction de C.L.A., 1967)
* Première Loi : Un robot ne peut ni porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
* Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi ;
* Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Deux robots exceptionnels, R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov, en viennent à ajouter une Loi zéro, qui stipule qu'un robot ne peut porter atteinte à l'humanité dans son ensemble, même pour protéger un être humain : Un robot ne peut ni nuire à l'humanité ni, restant passif, permettre que l'humanité souffre d'un mal. Cette loi est apparue dans Les Robots et l'empire (chapitre LXIII).
Asimov laissa un de ses amis, Lester Del Rey, écrire lui aussi une histoire utilisant les trois lois de la robotique : Une Morale pour Sam. Cette histoire constitue une moquerie gentille sur la viabilité réelle des trois lois.
Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiraciste discret, mais sûr : les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres humains — d'autant que les trois lois les mettent à l'abri de défauts qu'on pourrait leur reprocher. L'Homme bicentenaire évoque cette question."[/url]
Contrairement à la créature de Frankenstein, les robots d'Asimov sont infaillibles en ce sens qu'ils ne peuvent pas se rebeller contre leur créateur. C'est donc en réaction à tous ces récits qui veulent mettre en garde l'humanité contre les créations qui se retournent contre elle qu'A. a iméginé des robots obéissants, logiques et raisonnables, des machines programmées pour obéir à trois lois, sans aucun libre-arbitre ni sentiment.
Là est l'ingéniosité...
Quand on ne comprend pas leur attitude, il suffirait de penser comme eux.
Les robots apportent toujours une réponse logique à une situation, ne sont jamais irrationnels. Le problème proviendrait des hommes qui ne posent pas les bonnes questions, donnent des ordres contradictoires ou voudraient bien que le robot puisse déroger aux lois… car suivre la logique n'est pas toujours la meilleur façon d'agir… De nombreuses questions du dommaine de la psychologie à la philo dans un oeuvre de S.F. majeure.
Le cycle est édité en intégral chez Omnibus sous l'appelation :
Le cycle des robots , Le grand livre des robots T1 et T2
Prélude à Trantor
et j'en suis très content (de belles éditions) mais est aussi dispo en pocket...
Souvent dévalorisé parce qu'il privilégie la limpidité de son histoire au style littéraire la clarté qui s'en dégage profite à ses intrigues munies de rebondissements multiples et d'une profondeur souvent surprenante.
Comme précédement dit, je répète :
à lire absolument (si on aime la S.F.)