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 Sujet du message: Le cycle de "L'agent de l'ombre" de Michel Robert
MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 10:29 am 
Vieux Troll
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Inscription: Sam Fév 10, 2007 10:01 am
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Voilà finalement changeme de formule, j'ai trouvé qu'on s'y retrouverait mieux. Je sais je suis bizzare, j'avais dis que je voulais pas le faire et je le fait. Bref gardons ceçi en mémoire: le chaos est toujours plus productif que l'ordre.
[ça c'est de l'intro coco]

Voici donc la tant annoncée critique du cycle de "l'agent de l'ombre" de Michel Robert.
C'est une série assez épaisse en 5 tomes.
Pourtant malgré l'épaisseur apparente ça se lit très bien (genre moi d'habitude je lis 10 pages par jour, alors que là dans cet univers qui me conviens comme un gant je lis facile 150 pages). C'est 'achement poétique et torturé. Je devrait même dire très sombre et limite dépressif. Je dirais que la philosophie qui en ressort est celle-çi: la joie n'est que passade.

L'univers, donc, est assez original, plusieurs factions (lumière, ténébres, ombres, alliance de "marchands" et démons) dont aucune ne vaut mieux que les autres, un systéme d'accés à la magie assez restrictif, des races de monstres à profusion (beaucoup inspiré par les reptiles et les insectes), des castes d'assassins partout et donc des complots dans tous les sens.

Beaucoup de scénes d'accouplements bien crus (là je suis obligé de le signaler, ne faites pas lire ce bouquin à vos enfants, y auraient des idées bizzares après ça)

Sinon autre truc que je me dois de signaler: c'est gore (très beaucoup!!!!!) et la violence est érigé à l'état d'art.

Les noms de persos sont souvent à coucher dehors: Maurice, Elvanthyell ou Berger-du-massacre pour n'en citer de trois.

Enfin dernier point moins drôle: la psychologie est en demi-teinte: autant les pulsions meurtrières des hommes sont très bien disséqués (beaucoup de monologue intérieur), autant les réactions féminines demeurent toujours obscurs et leurs explications sont souvent oral. Ce livre a bien été écrit par un gros mâle bien renfrogné(et je pense que Michel Robert prendrait pas ce "compliment" mal!!!).

Sinon l'histoire c'est celle d'un type trahi par son camp et qui du coup pense qu'a se venger, mais avant cela il faudra qu'il bosse comme espion-assassin pour ses anciens ennemis et accomplissent des trucs pas réjouissant. Le tout sur fond de guerre séculaire entre faction. Et en plus y'a une histoire de prophétie avec ingérence d'être supérieur. Je sais j'ai fait mieux comme résumé.

Reste une question après la lecture: A quoi servent les pierres de vie des clans?

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MessagePosté: Mer Mar 05, 2008 9:54 pm 
Un truc plutôt baroque dans un monde proche de la barbarie en somme ?
Il doit y avoir une explication à cette profusion de sectes d'assassins.
Ma théorie est que les gens sont tous très mal intentionnés mais n'ont pas le courage de leurs pensées. De plus comme ils sont assez nantis (bien que vivant dans la misère, car les conditions de vie dans ce monde sont très dures) du fait d'un labeur acharné, ils ont les moyens de payer les quelques marginaux qui acceptent de faire le travail. Une société abrutie par le travail qui régule sa mortalité par l'assassinat an quelque sorte - une sorte d'utopie à mon sens ark ark !
M'enfin me tombez pas dessus non plus, j'ai pas lu le bouquin MDR.

Alexandre


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MessagePosté: Jeu Mar 06, 2008 10:45 am 
Vieux Troll
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Inscription: Sam Fév 10, 2007 10:01 am
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C'est tout fait juste comme analyse sociologique: les gens mal intentionnés n'ont souvent pas le courage de leur pensées et ce d'autant plus qu'il sont noble et donc qu'ils ne peuvent être cruel (est-ce bien le mot juste?) en acte sans que cela ne se repercute sur leur reputation.
Mais les assassins ne sont pas marginaux, Pour Michel Robert ce sont souvent les détenteurs d'anciennes techniques de combat (souvent des sectes quasi monastiques) mais ils ne sont pas marginaux même pas géographiquement.
Enfin le meurtre comme régulation des populations, non car le monde de Michel Robert est déjà bien trop dangereux pour en arrivé là.
Sinon je garde l'expression "Un truc plutôt baroque dans un monde proche de la barbarie" ça résume les sectes d'assassins et la place de l'art dans notre monde.
Voilà c'était la réflexion socio-politique du jour...

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 Sujet du message: Re: Le cycle de "L'agent de l'ombre" de Michel Robert
MessagePosté: Lun Mar 16, 2009 9:29 am 
Vieux Troll
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Inscription: Sam Fév 10, 2007 10:01 am
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Aujourd'hui parlons d'un spin off du cycle de "l'agent de l'ombre": "Gheritarish: les terres de sang" probable tome 1.
Pour présenter le perso disons que Gheritarish est un gros chewi bleu qui fait figure de parangon de la race humaine tendance épicurienne.
Bon lecture, quelques heures d'effort.
Premier constat: ça se lit bien, les chapitres sont court sauf sur la fin, c'est rythmé, c'est drôle, bref si vous aimez l'action, vous allez être servi. C'est conçu comme un hommage au western.
Constat de fin de lecture: y'a un gros problème bien gros. Ce qui faisait le charme du bouquin au début, à savoir l'humour, les références à la petite ou la grande histoire, les coups de chance du début, etc... Disons que sur la fin, c'est devenu lassant, sans entrain, c'est comme regarder un film sans suspens. Les hasards heureux de la narration sont trop nombreux même quand Maurice est dans le coup (sacré avatar de poison rouge, va...). Genre le perso devient chaman en 2 jours, se découvre un aïeul super aimer des peuplades du coin, etc...
Ensuite pour vous dire le non suspens, si vous avez déjà lu d'autres bouquins de Michel Robert, vous pouvez deviner le devenir de certains perso. Ainsi ça fait bien 6 romans de Michel Robert que je lis où le schéma est identique. Le perso est seul au début, se fait plein d'ami pendant l'aventure et finit seul, bref que de la malchance. En plus Gheritarish est doté d'une régénération qui fait que franchement on ne peut pas croire à une défaite sauf peut être quelques page avant la fin mais là aussi, le perso est trop craqué et s'en sort mais genre fingers in the noze. Et se dit que la vie est injuste.
Sinon dans le genre incohérence, y'a au moins 2 crises de folies qui surviennent comme ça, encore si ça aidez au scénar (en introduisant du mystére genre ingérence extérieure révélé dans un tome 2, enfin je sais pas, c'est un roman on peut imaginer plein de choses) mais même pas, y pètent un câble et meurt sans faire plus héros que ça.
Bref je suis bien embêter de l'avouer mais le grand MICHEL ROBERT est tomber de son piédestal et je déconseille "Gheritarish: les terres de sang".
Désolé (voix de Michel Denisot des Guignols)...

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