Bon je zappe la bio de l'auteur pour l'instant on verra ça plus tard
Je vais commencez en vous laissant lire un avis très positif sur le bouquin.
Critique trouvé là: http://www.phenixweb.net/ARMSTRONG-Kelley-Morsure
Critique écrit par: Freddy François

"D’enfer !
C’est le premier qualificatif qui me vient à l’esprit après la lecture de ce roman. Cette narration à la première personne, cette approche de l’héroïne et la trame qui entoure l’histoire. Tout cela n’est que pur bonheur. Une fois accroché par l’histoire, je n’ai pas décroché jusqu’au bout. Cette manière qu’a l’auteure de nous décrire cette femme loup-garou tantôt d’une féminité, d’une grâce féline et sitôt après, la voila qui traque un ennemi redoutable et invisible au travers des rues, d’une forêt. J’ai été subjugué par cette héroïne qui tente d’avoir du bonheur, de l’amour d’un homme normal, mais en même temps, l’appel de son instinct qui la ronge et l’entraîne pour aider ses frères de sang.
Et l’on peut applaudir aussi la prouesse de l’auteure qui a su réinventer une histoire originale de loups-garous. Quand l’on sait le nombre de films, de romans, etc. traitant de la lycanthropie, parvenir à pondre une histoire originale sur ce sujet, ce n’était pas une mince affaire.
Comme disait, si mes souvenirs sont exacts, Victor Hugo, peu importe l’histoire. Le tout est de bien la raconter.
Avec « Morsure » Kelley Armstrong y est parvenue. Incontestablement."

Maintenant mon avis qui est nettement plus nuancé.
Pour Freddy l'histoire est originale, bien raconté et accrocheuse (en gros).
Et bien moi je dis pas du tout.
Certes le début est sympa (la chasse en forêt, la flippade d'un inconnu dans la rue) mais voilà 200 pages plus tard, la sympathie et l'enthousiasme est moins présent.
En effet l'ironie, l'auto-dérision ("Excusez moi, je suis canadienne", je pensais pas lire ça un jour dans un bouquin) et l'auto mise en scéne (puisque récité à la première personne) saoulent franchement.
L'auteur fait une sorte de journal intime qui intéresse pas (ou alors je suis pas le cœur de cible).
En plus cette histoire d'amour entre le loup-garou mordeur et l'héroïne humaine mordue fait évoluer bizarrement la psyché des persos, plus les combats deviennent violents, plus l'héroïne se posent des questions sur sa relation amoureuse, c'est bizarre un loup-garou...
Enfin quand on compare Kelley Armstrong à Anne Rice, je me marre, la comparaison est surfaites. Y'a rien de sensuel dans l'écriture de Kelley Armstrong (ou alors la bestialité est devenu sensuel).
Grosso modo, 50 pages bien (l'immersion du départ) puis 400 pages chiantes même la fin rattrape pas le coup.
Bref si vous voulez vous immergez dans l'univers des loups-garous, allez voir ailleurs...

Une question pour les fans de loups garous:
Qui a inventé le concept d'Alpha dans une meute?
Je retrouve le terme chez kelley Armstrong et dans les régles de "Loups Garous: les Déchus"

Le terme vient a priori des zoologues, puisqu'il désigne les chefs de meutes chez les loups.

Charles

Merçi Charles, en fait c'était indiqué dans le premier bouquin des loups-garous de chez WoD (World of Darkness en V.O.), dans le chapitre où on parle des meutes.

Après l'assimilation permanente au loup peut devenir chiante.
Pourquoi pas des chouettes-garous ou des tortues-garous?
Chez WoD y on bien imaginé des hommes-rats et des araignées humanoïdes.
Alors j'attends d'être attaqué par un lapin-garou comme dans Wallace et Gromit

Notons au passage que si l'animal "garou" par défaut, en français, est bel et bien le loup, c'est parce qu'à l'origine, le terme "garou" dérive de "gare au loup", faisez gaffe aux grosses bébêtes avé les poils, les dents et la fâcheuse tendance à revêtir une apparence humaine (et réciproquement).

Il est intéressant de noter, au passage, que le terme "Lycanthropy", passant outre son étymologie, désigne, en anglais (voire en français, après modification du suffixe conformément aux règles orthographiques de notre belle langue), tout type de transformation humain <----> animal, au-delà du simple louloup décelable dans la racine grecque du vocable.

en même temps anne rice est chiant à lire au bout d'un moment et je trouve son oeuvre inégale sur les vampires alors comment dire rien que cela ne me donne pas envie de lire morsure...

D'un autre côté, si j'ai bien compris la critique rendue ci-dessus, ça n'a justement rien à voir avec Anne Rice, et ça ne parle pas de vampires.

A ma connaissance, Anne Rice n'a jamais écrit de bouquin sur la lycanthropie? J'ai toutefois tendance à rejoindre ton avis, je me suis tapé une douzaine de ses romans il y a une dizaine d'années, et l'overdose n'a pas tardé.

Anne Rice c'est sympa à lire mais ne dépasser pas la prescription médicale de un bouquin par décénnie...
En fait si j'ai cité Anne Rice c'est uniquement pour dissoudre le mensonge de la quatrième de couv' qui veut veut vous faire croire qu'Anne Rice est une référence alors qu'elle juste connu du grand public (et encore en exagérant quand je dis "grand public" (demandez à votre grand-mére qui est Anne Rice et envoyez moi un florilége des réponses)).
Donc la couv' comparait Kelley Armstrong à Anne Rice, mais cette comparaison n'est vrai que sur le court terme, au début des bouquins, la suite est en général à crever d'ennui. Par contre la vrai différence est le style d'écriture, autant Rice me plaisait, autant le ton d'Armstrong est super pénible.

Sinon merçi Paraph de nous expliquer qu'on s'est encore fait bananer à la trad' en fançais...

Moi j'ai beaucoup aimé le voleur de corps (oui je sais c'est H.S.). Le reste, ben je dirai pas que c'est inégal, mais vous en connaissez beaucoup des séries qui parlent du même personnage principal pendant 5 livres ? Et d'un thème assez proche pendant une dizaine ?
En sachant que l'univers est strictement non fantastique (c'est notre monde) à l'exception du contexte magique rajouté. Mais enfin je vais pas la défendre non plus, mais vos critiques m'ont l'air sévère. Anne Rice c'est des bouquins ambitieux.
Pour revenir dansl e sujet, le vampire offre beaucoup plus de facilités pour un écrivain que le loup-garou, bestial, sauvage, animal en bref. C'est comme, il n'y a qu'a essayer de comparer les role-plays entre une partie de Loup-Garou et une partie de Vampire, ça ne tourne pas dans les mêmes sphères (j'ai pas parlé de Mage).

Alexandre

Des séries avec les mêmes persos dans plusieurs bouquins ? Et les dossiers dresden ? Et Trône de fer ?

Sinon, je n'ai pas d'avis sur le bouquin mais je vous trouve un peu facile sur vos critiques.

C'est comme ceux qui critiquent la linéarité d'un HP alors que c'est évidemment impossible qu'il en soit autrement (ca vise un public jeune).

Un bouquin sur les loups garous tourne soit dans le gore gratuit, soit dans l'histoire d'amour. Il en a toujours été ainsi. Par contre, d'habitude, c'est le loup garou et l'humaine pas mordue ...

Enfin, moi, j'en reste à de vraies lectures : le cycle d'Honor Harrington, de David Weber ...

Et je vais acheter le 4ème Dresden qui vient de sortir en français.

J'y peut rien c'est de l'impression brute, y'a des bouquins que j'aime et d'autres que j'aime pas. On me dirais de relire du Anne Rice, je partirais en courant.
Après Armstrong, je le dis encore une fois si c'est pas clair, le scénar casse pas un mur en brique mais se laisse suivre par contre c'est le ton de l'auteur que j'ai pas aimé.
Enfin pour répondre à Glooze, pourquoi les loups garous seraient forcément limité au gore et au histoire d'amour glauque? C'est un défaut d'imagination des auteurs ou peut-être que nous public sommes trop limité intellectuellement pour imaginer un loup-garou dans un autre emploi que ceux sus-cité et donc les maison d'édition ne veulent pas éditer un livre qui ne se vendrait pas car c'est bien connu la dissonance cognitive ne fait pas vendre...
HP ne m'a jamais déçu, une histoire qui prend le lecteur c'est pas forcément une histoire compliquée, c'est surtout une histoire bien raconté. Je suis pas un critique chiant, j'admet tout à fait les histoires "pourris" du moment que ça se laisse très bien lire (dans les limites du fantastique ou de la SF (et puis d'abord c'est pas ici que je parlerais de ma passion pour Marc Levy:)))

Non pas Marc Levy!!!

Blague à part, je dois dire que je suis en train de lire Where demons dare de Kim Harrison, et que je ne peux pas m'empêcher de faire la comparaison avec ta critique. Là aussi, héroine femelle alpha d'une meute de loups-garous (réduite, la meute, mais quand même), là aussi narration à la première personne. Des dialogues assez vulgaires, des personnages qui ne guettent que l'occasion de se grimper dans le pantalon, tout le bonheur du marriage des thèmes du vampire et du loup-garou dans la littérature anglo-saxonne...

Je reste quand même assez chagrin quand je vois le traitement que subissent régulièrement ces thèmes.

Et oui y'a des suiveurs dès lors qu'une formule marche (aussi peu intéréssante soit la formule)!!!
je dirai même que les loups-garous subissent une discrimination encore plus forte que les vampires ...
Tout ça parce que malheureusement notre société n'apprécie plus la fourrure
Non n'insistez pas je ne vous parlerai pas non plus de mon amour non consommé avec Brigitte Bardot