Il y a quelques temps et sans vouloir remuer de vieilles discordes auxquelles j'étais mêlé, je tentais de vous parler (pour dire les choses comme elles sont) de la série Orcs de Stan Nicholls. Une certaine trilogie qui se finit en apocalypse.

Ben voilà il a remis çà. Alors cette fois je vais faire simple. Je n'ai pas lu le livre d'ailleurs. Oh, vous allez me dire, bouh c'est pas bien.
Je me contente de vous livrer la quatrième de couverture, enfin seulement le texte qui est dessus :

"Les orcs sont de retour ! Stryke, capitaine de la légendaire unité de combat des Renards, a conduit ses camarades loin des hommes, dans un sanctuaire protégé où ils mènent une vie tranquille... C'est alors qu'un message lui parvient. Tout droit venu de son passé, il annonce de terribles événements : la sorcière Jennesta, leur ancienne maîtresse, a survécu. Ses pouvoirs sont de nouveau aussi grands que sa cruauté, et elle entend exterminer tous les orcs, où qu'ils se trouvent. On s'en doute, seuls les orcs de la bande des Renards sont assez courageux et têtus pour se dresser contre elle. Ralliant ses vétérans et une poignée de novices pour combler les trous, Stryke se lance dans une quête folle afin de sauver sa race une fois de plus. Et quiconque se dressera sur son chemin passera un très mauvais moment. Cette fois-ci, pas de quartier !"

D'abord, Bon je suis content de voir que les éditeurs ont évacué toutes leurs foutaises à propos de l'hommage-aux-peuples-autochtones-d'Amérique et leurs pseudo grandes références à une supposée geste spirituelle de la fantasy (oui c'est moi qui développe). On nous le dit en clair cette fois : ça va défourailler sévère !

Je crois que par dessus tout, c'est çà qui m'a uber-énervé. Faut pas prendre les gens pour des c#£$. Faut bien reconnaître, c'est lâche. Et en plus, présenté comme çà, il fait presque envie ce bouquin. Je reconnais même que "ça se trouve il est bien".

En fait, même les trois premiers avec leurs aventures d'action à fond, ils sont pas mal si on cherche ce contenu. Bref, je m'excuse auprès de l'auteur... et je reste féroce envers tous ceux qui ont essayé de nous le vendre comme une oeuvre-philanthropique-avec-réflexion-philosophique-américaine à même de rendre "la paix sur la terre un réalité". Puissent tous ces marchands d'illusion désenchantée sans scrupules et avides de marché périr sous mes crocs assoiffés de leur sang moisi ! Puissent surtout tous les lecteurs et acheteurs de romans en France (et disons à Lyon et pourquoi pas à Trollune pour faire réaliste) se souvenir de cet épisode de l'histoire de Bragelonne.

Alexandre

PS : quand je pense qu'il y en a qui ont essayé de m'empêcher de le massacrer..!