Lorsqu'on lit tout au long du bouquin des idées du 19°siècle mis au goût de la fantasy, du genre :
"certains peuples assimilent la mer à une femme, dont elle a les sautes d'humeur. Si elle esige d'être aimée, elle est aussi possessive qu'une mante religieuse. Elle libère de doux gémissements en recevant sur elle le poids des hommes et de leurs navires, mais ne tarde guère à vouloir les engloutir avec elle." (p.675 et p.676 de l'édition
J'ai Lu)
On est en droit de reposer le bouquin sur l'étagère où il a été posé et de l'oublier, même si la pochette est sympa.
Je n'ai pas lu le bouquin, seulement feuilleté à la suite de toutes les critiques ci-dessus, et même si je reconnais l'éminence de l'auteur et sa resonnance dans le domaine de la fantasy, quelques passages sortie du contexte de la lecture bien sur m'ont profondément déplu. Entre autre les multiples scènes de sexe où on remarque clairement les gros soucis psychologiques et les déviances que l'auteur fait passer pour normales et d'autres détails d'ordre moraux.
Celà dit, le livre est paru, achetable, et beaucoup d'internautes aiment cette chronique... chronique écrite à ses débuts en 1978.
Par la suite, elle a écrit :
L'opéra de sang
La Danse des Ombres, premier tome de la trilogie, comme vous pourrez le constater, est un roman extrêmement perturbant, comme toute l'oeuvre de T. Lee.
L'inceste est au centre du roman et la thématique du sang régit la majeure partie de l'ouvrage, que cela soit le sang de la famille, des menstrues, du meurtre, de l'accouchement ou du vampirisme. La différence avec la saga tant critiquée est que là, les choses sont claires et qu'il est évident que l'amoralité de l'auteur choque moins, et qu'il serait difficile de lui la critiquer. Ce serait comme dire qu'il y a trop de violence dans "massacre à la tronçonneuse". Voili voilou.