Olaf Grossbaf était un thane à la réputation croissante.
A peine âgé de 2 siecles, ce fils dun cousin par alliance du neveu du fils dun des princes de Karack Kadrin cité des tueurs- avait entrepris de mené une partie de son clan vers dillustre destins (et on peut comprendre quil ne soit pas trop connu dans la forteresse au vue de son arbre généalogique
tortueux).
Accompagné de son fidèle ami et mentor, le vénérable Goldfinger aux doigts
de gromril (cherchez pas a comprendre. Un nain refuse de dépenser son or.) ; maitre des runes de son état ; le throng fait route vers les terres de Bretonnie.
Pour mémoire, rappelons que sur son passage, ce throng a déjà débouté des hauts elfes prétendument en mission diplomatique (vils menteurs. Sur que cétait de lespionnage) et déjoué les plans machiavéliques dun vampire et ce en protégeant une brasserie naine (le vampire voulant se servir de cette bière pour empoisonner les villages impériaux alentours).
Leur périple se poursuit et voila nos compères qui atteignent un petit village doù séchappe des volutes de fumée. Lordre est alors donné de se préparer pour la bataille. Les préparatifs un coup de bière, une charge de poudre dans les canons et quelques vérifications runiques dusage- sachèvent à temps pour recevoir des Elfes noirs, responsable de ce chaos.
Lorsque lon connaît laversion des nains quant il sagit delfes, la bataille semble inévitable.
Les forces en présence :
EN
- Manticore avec maitre des betes, fouet qui fait mal (3A de F5, -3svg), cape qui protege (celle qui divise par deux la force des tirs)
- Matriarche avec GB, rune de khaine et bannière ASF (rejoint les exécuteurs)
- Assassin dans les corsaires
- 20 corsaires EMC
- 16 Executeurs EMC
- 1 hydre
- 5 harpies
- 2* 5 CN avec Musico
NA
- Olaf Grossbaf, Thane avec rune majeur de rapidité, rune de pierre, rune de fureur, rune tranchante (pour 4 attaques de F5, frappe en premier, svg 2+

, Endurance 5), bouclier
- Goldfinger aux doigts de Gromril, bouclier, rune majeure dequilibre, rune dantimagie
- 20 guerriers nains avec EMC et boucliers
- 20 Longues barbes, boucliers, EMC, rune de stoïcisme (1 seul contre 2 D6 sur un test de résolution de combat) et rune de bataille (+1 résolution)
- 3* 10 Arbalétriers
- Canon et rune incandescente
- Canon et rune dimmolation
- Baliste ingénieur et rune incandescente
- Canon orgue
En sus du schéma, quelque photos pour vous montrer le déploiement et les armées.
PS: Les décors sur le schéma qui sont avec les bords noircis étaient considérés comme bloquant les lignes de vue, même sur les grandes cibles.
Pour la suite, sachez que les EN ont eu le premier tour, même avec l'avantage conféré aux nains (+1 pour avoir fini en premier).
TOUR I
Les EN commencent et prennent le parti de foncer dans le tas, certainement avides de capturer d’autres esclaves.
Tout le monde se rue donc en avant, tout en essayant de se protéger au maximum des tirs de l’armée naine (le manticore se place ainsi à coté de foret pour se cacher des canons).
Au tir, les cavaliers noirs s’en prennent au canon et parviennent a abattre un servant.
Les NA ripostent après une phase de mouvement minimaliste.
Les longues barbes et les guerriers se repositionnent, et les arbalétriers en 5 sur 2 rangs montent sur la colline.
Au tir, le canon de droite cible les corsaires mais ne parvient à n’en tuer qu’un. De l’autre coté, le canon avec rune incandescente parvient à pulvériser trois ? têtes de l’hydre (il ne lui reste que 2 PV).
« Les servants esquissèrent un léger sourire lorsque le boulet explosa à hauteur de l’enchevêtrement de cous et tètes de la terrible et monstrueuse hydre de guerre. Trois d’entres elles gisaient au sol. La rune que Goldfinger aux doigts de Gromril avait adjointe à leur canon en prévision de la bataille brillait de milles éclats. Son action devait certainement avoir un lien avec la fumée qui s’échappait des cous carbonisés du monstre et avec la mine déconfite du maitre des bêtes survivant devant la douleur évidente de sa créature.
Une ration de bière leur serait certainement allouée pour ce haut fait, si toutefois ils survivaient au reste des combats. »
Les abalétriers, le canon orgue et la baliste prennent pour cible le manticore. Apres les tirs, le général se retrouve indemne (sauvé d’un tir de baliste par la cape. Cela me fait penser qu’il a reussi sa sauvegarde contre le trait de baliste dont la force avait été modifiée par la cape, mais un tir de baliste permet-il une sauvegarde ? Je commence à avoir un doute…) mais à pied.
Devant l’exploit des canonniers, les arbalétriers sont trop réjouis pour se souvenir de tirer… (oubli malencontreux, surtout que 5 cavaliers noirs a courte portée leur font face).
TOUR II :
Les EN continue l’offensive.
Les chanceux et discrets cavaliers noirs chargent le canon rebaptisé « fléau des hydres ».
Les harpies s’en prennent au canon « l’inoffensif » et le maitre des bêtes à pied charge les arbalétriers.
Le reste des mouvements voit l’hydre se placer sur le bord de table, les exécuteurs se rapprochés ainsi que les corsaires. Les derniers cavaliers noirs contournent les positions naines.
Au tir, l’hydre souffle sur les longues barbes. Mais affaiblit (son souffle est de force 2), ces derniers résistent.
Au CaC, les cavaliers noirs ne parviennent à ne tuer qu’un servant du fameux canon. Les deux survivants, tenaces, tiennent leurs positions. Les harpies font mieux en en tuant deux. Le canon explose alors, emportant les harpies dans sa tombe.
« Voyant le canon perdu, le dernier artilleur déclencha la rune qui devait permettre en cas d’extrême détresse de détruire la machine. Ce sacrifice ultime allait être inscrit dans les chroniques de sa famille, il en était sur, et un tel honneur valait bien sa vie.
Protéger la technologie supérieure de la race des nains était son devoir. »
Le maitre des bêtes tue deux arbalétriers qui démoralisés, fuient sans être rattrapés.
NA :
Les arbalétriers se rallient alors qu’aucune charge n’est déclarée.
Les longues barbes se positionnent pour recevoir la charge des exécuteurs et les guerriers celle des corsaires.
Au tir, le canon orgue prélève un lourd tribu de 7 corsaires. Les nains de la colline tuent deux exécuteurs, les privant d’un de leurs bonus de rang pour la suite.
Les derniers arbalétriers tirent sur les cavaliers noirs situés derrière les lignes naines, tout comme la baliste (qui aurait du a ce moment tirer sur l’hydre…). Un cavalier est embroché, par la baliste (j’aurai tuer l’hydre si j’avais réalisé que je pouvais tirer dessus :crying:).
Au CaC, les cavaliers noirs parviennent a se défaire des servants du canon restant.
LE CENTRE EN PHOTO, AVANT LES CaC
LE FLANC "IMPORTANT", cad le flanc gauche nain (le droit étant dégarni: voir schéma)
TOUR III :
Les EN se déchainent.
Les exécuteurs et l’hydre chargent de face sur les longues barbes.
Les cavaliers noirs sur les arbalétriers (sur le flanc gauche des nains) et les cavaliers noirs sur la baliste (au centre).
Le maitre des bêtes et les corsaires survivants chargent les guerriers et le maitre des runes.
« Goldfinger aux doigts de Gromril vit fondre sur lui le régiment de corsaires et le général adverse. Confiant dans ces protections, il se prépara à user de son marteau sur cet éffronté en collant. ‘Qu’ils viennent’ se dit-il ‘et je leur montrerai ma rune spéciale « retour aux ancetres »… Le vénérable Maitre des runes ne vit pas au moment de l’impact la gracile silhouette de l’assassin druchii. Ce dernier l’attaqua alors en traitre par derriere. Un coup trancha la gorge, l’autre atteind le cœur. Alors que la vie quittait deja le corps du nain, l’assassin porta deux coups de plus pour s’assurer que son travail était bien accompli ; avant de disparaître comme il était venue… Incognito ».
Le corps à corps voit un assassin se révéler, et coup fataliser DEUX fois mon maitre des runes. Les deux dernières blessures ne sont de plus pas sauvegardées (soit un total de 4 au résultat de combat).
Le maitre des bêtes inflige deux pertes de plus et les corsaires une.
Le champion nain riposte et hôte un point de vie au maitre des bêtes.
Les nains tiennent malgré un test à réussir à 5.
Sur le flanc gauche, les arbalétriers repoussent les cavaliers noirs, qui sont détruits.
« Olaf était fou de rage. Son ami avait été assassiné d’une manière indigne. Il se devait donc de le venger.
Saisissant sa grosse hache runique, il fit face aux traîtres et perfides elfes.
Ces derniers frappaient vite et fort. Trois de ses vaillants gardes du corps gisaient déjà au sol lorsque leur champion et la matriarche le frappèrent. Un déluge de coup vînt s’abattre sur sa petite mais robuste personne, l’une d’elle trouvant le chemin de son poitrail.
Blessé dans son honneur plus que dans sa chair, il fit pleuvoir sa riposte sur la frêle détentrice de la bannière qui semblait tant dynamiser les compétences martiales des elfes, leur permettant d’abattre les siens bien avant ce qu’il devrait (bannière ASF oblige).
Heureux de voir la tête et les deux bras de son adversaire se détacher de son corps dont le tronc ne reposait déjà plus sur ces jambes (comprendre 4PV en moins sur 4 attaques qui passent), le thane tint bon face a la fureur de l’hydre et de son dresseur. »
En plus clair, si besoin était :
Les exécuteurs avec leur matriarche frappent en premier (plus haute initiative).
Le thane subit la furie de la matriarche et perd un point de vie. Trois nains le rejoignent dans la mort. Le thane riposte et décapite de ces 4 attaques la matriarche (avec 4 blessures non sauvegardées, un grand chelem) et le champion nain survivant décapite un exécuteur.
L’hydre porte alors ces attaques sur le thane (qui survit honteusement grâce à une sauvegarde meilleure que celle autorisée).
Au résultat de combat, les nains perdent mais tiennent grâce aux runes de l’étendard (la grande bannière fut comptée dans le résultat de combat malgré sa perte. On la prend en compte au début comme les rangs, ou à la fin comme la PU ?).
Les cavaliers noirs sur la baliste n’infligent pas de perte, alors que les servants guidés par l’ingénieur tuent deux cavaliers.
Ces derniers, boostés par la présence du général, tiennent leur position.
TOUR IV et apres :
A partir de la, je vous raconte ce qui c’est passé (le thane devant être mort, ne l’étant pas. Une étude statistique pure détermine ce qui « aurait du » se passer si on avait joué sans le thane les tours qui suivent…)
« Olaf jubilait. Apres avoir réussi à survivre aux déluges de coups qui s’étaient abattus sur lui et son régiment -qui avait tenu ses positions-, il était redevenu le plus rapide. Il fit donc tournoyer son arme et coupa en deux pas moins de trois druchii. Ces gardes du corps pouvaient également frapper plus rapidement que les elfes, suite à la disparition de la magie de l’étendard qui gisait dans le sang de son ancienne porteuse. »
Deux ennemis périrent suite aux coups infligés, dont le champion, ciblé par le champion nain.
Il ne restait que l’hydre qui dirigea cette foi sa furie contre les nains. Sans doute exaspérée par la résistance du thane (à juste titre puisqu’il n’aurait pas du l’être).
Suite au décès de deux ? nains, les elfes fuirent, tout comme l’hydre (qui fuit hors de la table) et furent rattrapés (si si, c’est possible) et détruits.
La baliste finit son exploit en tuant un autre cavalier, ce qui entraine la fuite du dernier survivant. Les nains triomphent sans perte et sauvent alors le canon orgue qui se trouvait derrière.
Au centre, deux rounds virent des égalités entre les nains et les elfes malgré la présence du général et de l’assassin.
Conscient du danger de la perte de ce corps à corps (du moins statistiquement puisque les nains ne tenaient que grâce aux bonus fixes, qui se réduisaient à chaque tour), l’ensemble des tireurs nains (28 arbalétriers survivants, le canon orgue et la baliste) se positionnèrent pour faire parler la poudre et les carreaux dans les derniers tours.
Cependant, un craquage en règle simultané du maitre des bêtes, de l’assassin et des corsaires vit les elfes perde le combat contre toute attente de un… Les deux unités s’empressèrent alors de fuir, l’une de 3 l’autre de 5 et furent ainsi rattrapées par le pack de guerriers, médusés de leur réussite et de leur chance.
La partie se termine donc sur un massacre.
A noter que si les exécuteurs tiennent, et ne sont pas détruits dans les tours qui restaient…
Soit les nains qui frappaient avant finissaient quand même par l’emportée (plus de rang, PU, frappe avant, bannière de guerre et cela ne change rien)
Soit le CaC s’éternise et la différence en points de victoire fait basculer le tout en victoire majeure (ou mineure) pour les nains.
Soit les exécuteurs remportent le CaC (cas peu probable, mais on a vue au centre que les probas…), et dans ce cas les tirs auraient été dirigés contre eux (les tireurs avaient une ligne de vue sur les deux CaC). A voir si les quelques survivants auraient résisté à l’orgue, les arba et la baliste…
Quoi qu’il en soit, je m’excuse platement auprès de mon adversaire dont la bonhommie et la sympathie ont égayés la partie. Je me suis bien amusé, et c’est le principal AMHA.
Je vais tenter d’être plus rigoureux sur mes listes pour en faire disparaître les dernières coquilles, jeune nain que je suis.
Merci à tous pour vos remarques.
Elles m’aident à progresser tant dans l’écriture du rapport (et j’espère qu’il y a des progrès visible entre les trois rapports que j’ai posté sur ce forum), que dans la composition des listes, l’approfondissement des règles,…
PS : Quand une monture monstrueuse est abattue, son porteur doit il faire un test de moral ?