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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Mar Fév 02, 2010 10:50 pm 
Gros Troll

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je propose la chose suivante :
argazoul, testa et katsandrya savent ou j'habite. vous pouvez vous retrouver a Trollune et venir ensemble, en voiture ou tram.
sinon, demandez moi les coordonnées par MP.

a samedi !

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Mer Fév 03, 2010 1:47 pm 
Immortel du Clan
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juste pour info j'ai chopper une gastro, donc normalement je devrais être OK, mais je préfère prévenir juste au cas ou.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Mer Fév 03, 2010 1:57 pm 
Gros Troll

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pour samedi soir, ca devrais etre ok. ca se passe chez moi.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Fév 05, 2010 7:57 pm 
Immortel du Clan
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au faite qui a les fiches ?

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Fév 05, 2010 9:10 pm 
Troll du Coin
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C'est moi qui ai les fiches, pas d'inquiétude. :lol:

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Lun Fév 08, 2010 8:23 pm 
Troll du Coin
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Résumé de l'étape d'introduction :
Après des années d’apprentissage au sein de la Citadelle-Abbaye de Saintes-les-Anges et de formation auprès de l’Inquisiteur Lazarus, Aerdalis le Jeune décida de partir pour la magnifique Cité de Cristal, aux pieds des Montagnes Azur, pour accomplir la quête qui prouverait son mérite.
Le jeune homme y rend un discours en place publique afin de rallier à lui une compagnie de héros volontaires et déterminés : un turbulent barde gnome, Gimble Voix d’Or ; un fier prêtre nain, Argaz Sombre Acier ; un lointain habitant d’Eramtek, Sinaton Fremd ; une guerrière elfe du feu du nom de Glingal Naïlo ainsi qu’une discrète elfe de l’ombre nommée Dylinrae.
Ensemble, ils se portèrent à la découverte d’un mystère qui planait depuis peu dans les montagnes voisines : une expédition de mineurs nains avait soudainement disparue au Col du Dragon, sans la moindre explication, et les messagers qui y avaient été dépêchés n’étaient jamais revenus…



Chapitre Premier : Le Col du Dragon

Le Col du Dragon était déjà fort réputé comme dangereux par quiconque connaissait les hautes cimes des Montagnes Azur. Même les nains de Tol’Andras redoutaient cet étroit passage puisque la légende voulait que l’un des sept Dragons d’autrefois y séjourna. Le passage était infranchissable par la montagne en elle-même et devait obligatoirement se faire par l’extérieur. Ainsi, des ambitieux décidèrent de partir là-bas pour creuser des tunnels dans la pierre et y amasser les ressources qui, dit-on, s’y trouvaient.


La compagnie se réunit tôt le matin sur la place désertée et prit la route sinueuse qui la mènerait à l’endroit escompté, escortée et guidée par un Maître de la Pierre.
En milieu de matinée, le nain les laissa en bas d’une montée ardue en leur assurant que leur objectif n’est plus qu’à quelques lieues. Nos héros arrivent alors au bord d’un gouffre profond. Devant eux surgirent les contours menaçants de la voûte rocheuse qui caractérisaient tant le Col du Dragon : deux pans de roc arc-boutés se refermant sur eux-mêmes, telle la poigne de la créature tant redoutée ; la route s’obscurcissant sous elle.
Mais leur chemin continuait en une intersection et le choix leur demeura difficile. Le premier n’était autre que la continuité du précédent chemin : une route courte, longeant la paroi rocheuse et s’enfonçant dans le vide, dangereuse selon l’avis d’Argaz, puisqu’elle ne permettait le passage que d’une personne à la fois. Le passage pouvait se révéler fatal pour leurs montures. Le second choix se révélait être un chemin moins escarpé que le précédent, plus sûr selon le même avis et péniblement long car celui-ci montait en altitude.
Après une maigre étude du terrain, le nain et le gnome décelèrent des traces de pas dans la poussière du chemin ; sans doute que leur « chef » fut plus occupé à préparer psychologiquement ses mules dans leur prochain périple… Quoiqu’il en soit, Gimble et Argaz repérèrent que les traces suivaient le second chemin, c’est-à-dire, celui de gauche. Aucun débat n’eut le temps d’être activé que le gnome enfourcha son fringant poney et s’aventura sur la route droit devant eux, avec nonchalance et gaieté, entonnant par la même occasion un chant joyeux. Ainsi, il obligea ses compagnons à l’imiter et, à mi-chemin, l’une des mules dérapa et vint s’écraser une centaine de mètres en contrebas, entraînant dans sa chute une partie de l’inventaire de son maître.

Les aventuriers se trouvèrent désormais face à un autre croisement, le second chemin arrivait à leur gauche, leur route montait et traversait le passage obscur sous la voûte des deux « griffes » rocheuses. Des caisses et des outillages de mineurs nains étaient disposés ça et là, mais nul signe de leurs propriétaires. Ils escaladèrent le monticule et se retrouve au beau milieu de ce qui semblait être un avant-poste. Une barricade de fortune avait été érigée de front, elle semblait en mauvais état. Deux tunnels avaient été creusés au pied de chacun des pics du Col légendaire, mais ils n’aboutissaient que sur quelques mètres et des champignons naissaient sur les parois. Le campement abandonné était en véritable bazar : des caisses gisaient ça et là, explosées, des outils brisés s’amoncelaient sur le sol et des pièces d’armures éventrées avaient été délaissées.
[Dans les tas d’ordures qui traînaient là, un objet d’une inquiétante couleur en forme de pavé d’un poing de largeur et de deux de longueur, attira la curiosité du gnome. Sa forme compacte et sa noirceur d’ébène dissimulaient un poids impressionnant pour un morceau de « métal » si petit. L’elfe du feu s’en empara sur-le-champ car cet objet lui rappelait des souvenirs depuis longtemps endormis…]

Éberlués par ce spectacle inattendu, ils avancèrent encore et, au-delà d’un détour, ils furent les témoins d’un spectacle affreux. Des nains étaient empalés sur des pics rocheux, leurs cadavres étaient dans un état de décomposition avancé, signifiant que cela devait faire entre deux ou trois semaines qu’ils avaient été tués. L’un des corps portait une besace sur son flanc, de laquelle dépassait un rouleau de papier jauni et maculée de sang : un messager ! Le prêtre nain entreprit de brûler les corps des ses congénères, ceux-là ne pouvant plus rejoindre la pierre. Mais le chemin continuait et le dégoût surpassa toute autre émotion alors qu’ils avaient sous leurs yeux une compagnie toute entière de nains morts et mutilés : ils gisaient à même dans leur sang maintenant séché. Certains avaient été dépossédés d’un ou plusieurs membres : ils avaient été sauvagement arrachés par une force puissante ; d’autres avaient été lacérés de part en part par un énorme objet tranchant ; d’autres encore avaient été vidés de leurs entrailles. Un gémissement plaintif les détacha de cette scène abjecte, ils se dirigèrent alors vers une cavité bombée.
Là, les ossements rongés et les morceaux des nains étaient empilés en un monticule macabre et sanguinolent. Quelque chose en son sommet gesticulait : un nain semblait se débattre sous l’assaut d’une nuée de petites araignées. Un râle semblait s’échapper de sa gorge : "Argaz…" . Ce dernier reconnut là la voix de son frère disparut et se rua sur la masse grouillante, qui fut consumée, en un instant, par l’explosion de flammes que dégageait son épée. Il vint s’agenouiller près de son frère et le prit dans ses bras pour l’aider à se relever. Le nain lui rendit son accolade, mais avec une hardiesse soudainement retrouvée, l’orbite de ses yeux était noire et vide ; il se pencha vers sa bouche pour lui vomir une nuée d’araignées en plein visage. Pour les autres, la vue fut plus ahurissante encore : le nain, du moins ce qui semblait l’être, se métamorphosa en une espèce d’arachnide géante, dont la chitine de sa carapace avait l’aspect de la pierre. Ses huit gros yeux globuleux ne reflétaient aucune lumière, ses deux énormes pattes avant étaient terminées par de puissantes pointes parsemées de pics affreux et elle retenait Argaz dans l’étreinte de ses mandibules. Ce dernier était paralysé par la poigne de la créature et ne pouvait que résister au flot incessant de rejetons qu’elle continuait de lui déverser au visage.
Ses compagnons vinrent lui porter secours héroïquement, mais leurs attaques n’étaient hélas pas assez précises pour passer outre l’armure de roc du monstre. Non moins secoué par l’apparition cauchemardesque qui venait de se reproduire devant ses yeux, le gnome récita les paroles d’une incantation et la mit à exécution de manière assez… inattendue. Le plat de tarte à la crème qu’il envoya fit mouche et atteint la créature en pleine tête. La surprise du choc mou de l’attaque, puis l’effet du sortilège eurent raison d’elle : elle relâcha sa prise et recula contre la paroi, secouée de spasmes violents… et découvrant une ouverture aisée à ses assaillants qui l’achevèrent sans tarder sur la rapidité et l’ardeur de leurs frappes.
Ils ne furent pas au bout de leur surprise lorsque son cadavre prit l’apparence finale d’un homme, vêtu de haillons de lépreux, le visage caché et le corps tellement tailladé qu’il en devenait méconnaissable. Peu de temps après, en dégageant les morceaux de nains de la grotte, ils mirent la main sur les seules possessions du métamorphe : un vieux sac moisis dans lequel reposaient des objets rustiques ainsi qu’un petit rouleau de papier blanc, intact. Ils le déroulèrent et lurent un texte écrit hâtivement dans un dialecte inconnu, sous une orthographe presque illisible et agressive avec une encre parfaitement noire ; un détail en bas, attira toute leur attention car le parchemin semblait avoir été signé avec du sang : Krashan.

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Dernière édition par Galdhan le Lun Mar 01, 2010 1:02 am, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Fév 26, 2010 11:08 am 
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Chapitre Second : La traversée

Après une rapide analyse du papier, ils constatèrent qu’il n’était ni plus ni moins originaire des Archipels Orientales et décidèrent de faire route vers la cité portuaire d’Asimocv. Ville dans laquelle ils avaient le plus de chances de rencontrer des gens de ces îles.


Arrivés dans la ville, ils prirent un repos bien mérités dans une auberge. Dès le lendemain, ils commencèrent leurs investigations. Le nain partit vers les étales des marchands orientaux, la lettre dans le sac afin d’en tirer un maximum d’informations ; le gnome et Glingal Naïlo allèrent trouver un forgeron pour se renseigner sur le pavé de métal qu’ils avaient trouvés précédemment ; le paladin alla prier puis passa le reste de sa journée au lit ; tandis que Dylinrae et Sinaton partirent découvrir le folklore local dans le port et un moyen de transport qui puisse les mener aux fameuses Archipels.

En fin de journée, le groupe se réunis à bord d’un navire militaire asimocvare, le capitaine avait accepté de les emmener à destination, notamment grâce aux charmes de la séduisante elfe noire. Le bateau partit tôt dans la matinée et lorsqu’ils se réveillèrent, les côtes étaient déjà bien loin derrière eux. Les vents leurs furent favorables pendant tout le voyage, les voiles étaient dépliés tous les jours, les rames battaient les flots toute la journée et les mages de la marine se mettaient à l’œuvre tous les soirs.
Un soir, alors que nos héros profitaient d’un ciel étoilé et sans nuage, ils virent, à l’horizon, une nageoire sortir de l’eau et ce à ce qui leur semblait à une distance équivalente une centaine de mètres. Dylinrae interpella le capitaine et celui-ci leur précisa, après avoir sortit sa longue-vue, qu’il s’agissait d’un « petit » et que le reste de sa portée devait rôder dans les parages, la mère ne se tenant pas si loin de ses ondes. Par chance, ils avaient été très silencieux et leur traversée ne fut qu’effleurer les ennuis.

Ils arrivèrent près des côtes désirées à l’aurore du sixième jour. La première île qu’ils virent fut celle du Trident, en raison de sa forme et des montagnes qui en constituaient son principal relief. Une lumière provenant d’un poste avancé, positionné sur cette même île, clignota plusieurs fois pour prévenir les marins qu’ils se rapprochaient des côtes et qu’ils avaient été repérés. Ils passèrent à côté de nombreux petits îlots avant d’accoster sur la première île véritablement « habitée » (ou urbanisée). Les asimocvares y avaient été dépêchés pour soutenir leurs alliés orientaux dans une chasse maritime aux pirates. Ils les laissèrent à l’entrée du port et de la ville, en plein milieu d’un boulevard large et grouillant de monde.
Nos héros commencèrent leur marche dans cette masse de populace et s’émerveillèrent devant les accoutrements aux diverses couleurs et matières, à l’architecture particulière mais aussi au langage qu’ils ne connaissaient certainement pas.
Ils furent aussi témoins d’un évènement quelque peu étrange : les petits trottoirs étaient « infestés » de mendiants en vêtus de loques et assis sur des tapis de paille, un morceau d’étoffe posé devant eux sur lequel s’accumulaient un petit monticule de fragments d’argent (pièces, pépites, palets de petites tailles), déposés par chacun des passants qui les frôlaient… Le paladin, dans son infinie générosité, donna une première pièce d’argent au mendiant le plus proche, celui-ci baissa la tête et ne répondit rien, comme à son accoutumée. La seconde pièce lui valut moins de silence, le vagabond lui porta un regard plein de gratitude et s’exclama : « Que le Loup vous bénisse ! ». Le nain décida de lui montrer la lettre, afin d’en tirer plus d’informations qu’il n’avait pu en avoir auprès des orientaux du port d’Asimocv. L’intéressé le toisa d’un air méprisant, les yeux écarquillés et resta muet…
En reprenant leur chemin à travers la foule, un homme pressé, accompagné d’un jeune homme, bouscula l’elfe noire et fit tomber les rouleaux de parchemins qu’il retenait sous son bras. Il s’empressa de récupérer ses affaires et voulut reprendre son cours, mais le groupe de héros l’encerclait déjà pour l’en empêcher. Sa petite barbiche blanche, son teint ridé et sa petite paire de lunettes surmontant le bout de son nez faisaient qu’il ressemblait à un érudit, et c’est ce qui poussa les héros à lui demander conseil. En effet, il se révéla qu’il comprenait bien leur langue et savait la parler. Lorsque Argaz lui déroula la lettre sous ses yeux, il eut exactement la même réaction que les marchands à Asimocv : il ne prit même pas le temps de la lire qu’il prenait déjà les jambes à son coup ! Mais il était trop tard pour le rattraper et, en se retournant, ils constatèrent que le mendiant qui se tenait derrière eux quelques secondes auparavant avait disparu dans le coin d’une étroite ruelle…
Ils se départagèrent de nouveau en deux parties. Dylinrae partit vers une imposante structure, certainement le lieu dans lequel étaient entreposées les documents qui allaient l’aider à se familiariser avec ce nouveau monde. Quant aux autres, ils se réfugièrent dans une auberge dans laquelle régnait une bonne ambiance. Ils se posèrent à une table de bois blanc et passèrent commande auprès du tavernier qui les reçut avec enthousiaste. Mais son sourire s’évanouit aussitôt que le nain lui posa la question suivante : « Connaissez-vous un certain Krashan ? ». Toutes les discussions s’étaient tues d’un coup et toutes les têtes s’étaient retournées dans leur direction lors de la prononciation du dernier terme. Le tavernier les rejeta de sa bâtisse avec colère et les força à sortir contre leur gré en leur criant qu’il ne voulait pas avoir d’ennuis par leur faute… Il leur enjoint à aller dans une auberge plus loin, près de la sortie de la ville. Sur le chemin, ils croisèrent leur coéquipière qui revenait d’une belle cure de connaissance. La taverne se présenta comme un maigre bâtiment de bois moisi, le tavernier les reçut avec un sourire heureux et leur offrit un repas pauvre mais généreux. Il répondait à chacune de leurs questions et s’avoua par la suite, derrière son apparence grasse, n’être qu’un être simplet et mal aimé.
Il leur offrit un gîte simple et agréable : une chambre pour six personnes, dans le style qui n’avait rien de commun avec le local (portes coulissantes) mise à part la cloison de bois effrité.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Lun Mar 01, 2010 1:15 am 
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Chapitre Tierce : Le Pacte

Les lits étaient bien douillets et la nuit qui suivit les plongea dans un sommeil bon et différent de ceux qu’ils avaient passés à bord du navire chancelant. Ils avaient enfin les réponses à leurs questions et pouvaient dormir sans trop se prendre la tête.


Mais la tranquillité ne dura pas si longtemps…
En plein milieu de la nuit, ils furent réveillés par des bruits de pas et des chuchotements discrets dans le couloir. Puis, un brin de lumière apparut sous le pas de la porte. Le tavernier était sortit de sa chambre, une lampe à la main et découvrit la source de ce boucan. S’ensuit ensuite un hoquet apeuré lorsqu’il dévisagea les étrangers :
« Que… Que faites-vous là ? »
Celui qui semblait parler au nom de tous les autres lui cria alors puis un bruit claquant suivit du son du corps grassouillet de l’autre tombant sur le sol se firent entendre.
« Tais-toi ! C’est moi qui pose les questions ! »
« É… épargnez-moi, je vous en conjure… »
« La ferme j’ai dit ! »
Une succession de bruits mats prévint que ce dernier ruait de coups le pauvre aubergiste.
« Où sont-ils ? »
« Qui cela ? »
La peur se sent dans la voix de l’aubergiste et il éclate en sanglot. L’autre lui répond dans un langage incompréhensible puis les cris de l’aubergiste s’évanouissent tandis qu’ils l’entendent se faire traîner au sol.
« Non, non… Je vous en prie ! Je vous en prie ! »
Sa voix est vite étouffée par le son horrible de lames déchirant la chair et de giclures de sang.
Une ombre surgit alors sous l’embrasure de la porte. Puis ils entendent un raclement sinistre sur le bois de la porte, ensuite, la poignée frémit sous la force et l’insistance d’une main pressée. Mais les héros s’étaient barricadés dans leur chambre avec le seul mobilier qui était à leur disposition, ils en avaient aussi profité pour fermer le verrou à double tour et y avait laissé la clé. Mais ceci n’empêcha en rien les projets de l’étranger. Il y eut tout d’abord un cliquetis dans la serrure et la clé tomba par terre, ce qui leur valut un petit rire moqueur de l’autre côté de la porte. Ensuite, la porte vola en éclat et un homme, vêtu à la manière des vagabonds, fit irruption dans la chambre. Puis il pointa sur eux un doigt crochu, gouttant d’un liquide épais.
« Vous ! Vous venez avec nous, de gré ou de force ! »
La réponse du gnome fut vive et il lui envoya sa fameuse tarte à la crème en plein visage. L’autre se dégagea la crème du visage d’une main en étouffant un rire mesquin.
La réaction adverse fut plus rapide encore. Le chef cria un ordre et la cloison grossière s’écroula sous le poids d’un autre vagabond qui, dans le même mouvement griffa Sinaton au visage. Et tandis qu’il l’immobilisait, face contre terre, l’un de ses compagnons se rua sur Dylinrae, la prenant par surprise. Le mur de l‘une des pièces voisines fut percé pareille sorte afin de permettre à un quatrième vagabond de se jeter sur Glingal qui était à portée. Le chef, lui, se contenta de contrôler Gimble et Aerdalis sans le moindre mal, les étranglant chacun d’une main. Quant à Argaz, il venait d’invoquer un cylindre protecteur tout autour de sa propre personne, se disant qu’ainsi il ne craignait aucune agression. Son esprit l’avait trompé et, à son grand étonnement, une main crochue défonça le plancher à ses pieds et l’attira vers l’étage plus bas. Mais son gabarit imposant fit qu’il resta coincé dans le plancher : le ventre et la barbe au niveau du sol et les pieds se débattant dans le vide sous lui.
Peu d’instant après, ils se retrouvèrent à l’entrée de l’auberge, « escortés » par les hommes aux habits de mendiants. Le nain avait emporté une bonne partie du plafond après que deux vagabonds l’eurent tirés vers le bas et le tiraient derrière maintenant, le moine était tenu en respect par un autre qui l’agrippant au crâne et y enfonçait ses griffes… Ils furent ainsi emmenés, sans sympathie ni clémence, dans des petites ruelles glauques et sortirent de la ville par ce qui semblait être un chemin secret.
[Ils épient les toitures et le ciel sur le chemin]
Ils se retrouvent en pleine campagne puis traversent un bois sinistre, vieux et sombre. Les rayons du clair de lune et le pétillement des étoiles peinent à percer la voûte feuillue incroyablement dense.
[Les arbres sont comme morts : immobiles et menaçants ; le sol est jonché de feuilles mortes ou en décomposition craquant sous leurs pas ; ils ne discernent aucune présence animale dans les parages, ni aucun signe propre]
La forêt en elle-même semble abandonnée à son propre sort : sans eau, sans vie !

Ainsi « escortés », ils atteignirent rapidement un champ de pierres, semblaient-elles tombales ou ancestrales, parsemé d’arbres et recouvert de basses herbes et de terre retournée. À leur entrée dans cette « clairière » (on la nommera ainsi), deux autres personnages sortirent de l’ombre et les encadrèrent, chacun d’un côté, dans un élan menaçant. Ils étaient recouverts du même accoutrement, mais celui-ci est teinté d’un rouge sombre. Leurs ongles crochus étaient découverts et leurs yeux luisaient d’un rouge intense. Leur allure était voûtée, arc-boutée : comme sur le qui-vive !
Le « chef » de la petite troupe se détacha du lot et vint s’agenouiller près d’une haute pierre, droit devant eux. Une voix grave et emprunte d’une once de noblesse retentit alors :
« Encore toi… Que me veux-tu Gaâsz ? [Prononciation : Gaâsch]
L’autre se releva et tira sa révérence en baissant la tête, la main gauche sur la gorge, la droite délaissée dans un arc parfait le long du corps. Il força sa voix et articula avec respect :
« Je vous ai amené les visiteurs Seigneur… »
Gaâsz s’éloigna de la pierre et une ombre se dessina dans l’obscurité devant lui, la pierre semblait se muer d’elle-même et se révéla n’être en vérité que le premier orateur. La silhouette, moins rustre que toutes les autres était recouverte d’étoffes écarlates de la tête aux pieds ; ses habits étaient très soignés et d’aspect noble, décoré avec habilité par des reliures de fils dorés et bruns. Son manteau était d’un style sans pareil : disposé en quatre morceaux ressemblant vaguement à de longues et larges écharpes, flottants au dessus du sol. Un capuchon vermeil était rabattu sur son visage et un foulard de pareille palette recouvrait sa bouche et son cou ; le tout délivrait une impressionnante paire d’yeux luisants d’intelligence. Sa démarche était lente et noble et ses pas assurés.

Les vagabonds qui les accompagnaient le saluèrent dans la précédente révérence, sans toutefois relâcher leur garde vigilante sur leurs « prises ». Le Seigneur s’arrêta à quelques pas d’eux avec la même assurance, sans craindre le moindre mal de leur part. Il les dévisagea un à un, patiemment, puis il ajouta, de sa voix toujours aussi grave en ouvrant les bras :
« Vous avez enfreints une règle majeure de cette nation. La sanction équitable est la mort mais vous, vous n’aspirerez pas à la peine encourue, Visiteurs. Originaires des Libres Terres que vous êtes, vous devriez prendre conscience des risques qu’il vous revient d’affronter et des lois existantes sur SES terres. Ainsi, vous ne serez punis comme nos bons citoyens… si toutefois, vous vous inclinez à nous rejoindre. »
Sur ces dernières paroles, il reçut un regard contrarié de la part de Gaâsz. Comme s’il s’y attendait, son maître lui en renvoya un encore plus signifiant.
« Va-t-en ! »
« Mais… Mon Seigneur… »
« Va-t-en j’ai dis ! »
L’ordre fut pressant et les yeux des deux sentinelles s’étaient posés sur le regroupement des hommes de Gaâsz. Ce dernier inclina la tête avec hésitation puis se plia aux ordres, enjoignant ses sbires à se retirer à sa suite en maugréant. Les héros furent relâchés de leurs étreintes avec fureur et agressivité et certains embrassèrent même la terre à leurs pieds. L’individu vêtu de garance reprit un ton calme et apaisé :
« Veuillez pardonner la rudesse de Gaâsz, j’espère qu’il ne vous a pas malmené… C’est quelqu’un de fier et de belliqueux, rustre et brutal mais qui nous sert très bien… et avec fidélité. »
S’ensuit alors une discussion orale très fructueuse pour chacun des parties, entrecoupée par les quelques gestes muets et discrets que pouvaient s’échanger Dylinrae et cet homme mystérieux. Ils apprirent alors qu’il était membre d’un Clan de haute renommée et de grande importance politique au sein des Nations des Archipels Orientales, et qui avait deçà une place au Grand Conseil. Ils apprirent aussi, mais là, ce devint plus inquiétant, qu’il les connaissait déjà presque tous, de leurs faits et gestes, de leurs dires, de leurs possessions et de leurs vies et cela même en dehors des terres orientales…
Vint enfin le moment tant attendu. L’homme, qui se révélait n’être qu’un intendant sur cette île ou un contre maître, comme il aimait se le décrire, leur proposa de passer un pacte peu rassurant.
« Le fait que vous soyez en possession d’un bien qui nous soit si cher et familier, fera de vous des cibles faciles, que nos chasseurs ne tarderont à débusquer et à exécuter sans la moindre vergogne. Je vous offre l’opportunité d’éviter cette voie, car mon maître peut vous réserver un dessein différent de celui qui vous attend… si vous décidiez malencontreusement de repartir d’ici, après le meurtre d’un innocent tavernier, « traqués » par les vôtres, rejetés de vos ordres voire mis à mort par nos assassins. »
L’aube était proche, et les héros se regroupèrent pour prendre la meilleure décision : la vie ou la mort.
Sinaton, Dylinrae et Glingal acceptèrent sur-le-champ. Ses amis résonnèrent Aerdalis en lui faisant prendre conscience qu’il pourrait ainsi servir l’ordre et la justice, Gimble le suivait quelque fut son avis, désireux de mettre en chanson son épopée. Mais les négociations furent plus musclées face à l’opiniâtreté du nain. Cela força le contre maître à lui révéler d’une part, qu’il savait qu’ils étaient en possession d’un pavé de fer noir, et d’autre part, que son Clan connaissait le moyen de le forger (détail qui parut convaincre l’être bourru).

Le Pacte était scellé.
L’intendant leur assigna une première tâche à accomplir afin de « prouver leur loyauté » envers le Clan :
« Auriez-vous ouïe dire de la Terreur des chemins ? »
Voyant la mine déconfite que lui détachèrent la plupart des héros, il continua.
« Depuis fort longtemps déjà, un cavalier sillonne les routes de nos terres toutes les nuits, sauf quelques-unes. Il protège femmes et enfants des abus des gardes et des brigands mais il abat aussi tout autre homme sur son chemin, sans distinction d’âge, de caste ou de clan… Ce « justicier » sans nom interfère dans nos projets et passe à travers les mailles de nos filets, il est insaisissable. Votre mission est de faire en sorte qu’il ne puisse plus nuire à qui que se soit. »


De retour à l’auberge, il constate avec stupeur que celle-ci est comme neuve ! L’aubergiste les accueille avec énergie et bonheur, mais un détail le concernant les cloue sur place : son corps est tout couturé, comme rafistolé à la va-vite à l’aide d’un fil et d’une aiguille… Ils retrouvèrent leurs lits douillets et se rendormirent comme si de rien n’était.


Voilà, je crois que je ne peux pas faire mieux pour vous résumer toute la parie introductive de votre Campagne. J'espère ne rien avoir oublié de très important (d'avoir mis les détails les plus élémentaires) et ce après quelques 5 heures à la mettre par écrit.
J'espère que ce récapitulatif t'aidera à connaitre le déroulé de la partie précédente Kats !

Bonne lecture !

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Lun Mar 01, 2010 9:06 am 
Gros Troll

Inscription: Sam Déc 12, 2009 4:21 pm
Messages: 253
Localisation: Lyon
joli, mais assez imprécis du point de vue purement bardique (tout le monde sait que ce qu'un barde chante, c'est la vérité pure et dure !), mais ca resume assez bien la chose.
hormis ce que je t'ai dis hier, tout y est.

je mettrais les chapitres de la Saga a la suite, si tu veux bien.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Mar 05, 2010 12:57 am 
Gros Troll
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Inscription: Mar Juil 31, 2007 4:45 pm
Messages: 372
Localisation: Lyon
Oui, tout est très clair ! Merci ! :)

Devons nous poster un rp ici ou ailleurs ou bien le faisons-nous en live autour de la table à la prochaine partie en fonction de nos histoires personnelles et de ce qu'on aura bien envie de dire (ou pas ;-) ) ?

Kats

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Mar 05, 2010 8:38 am 
Troll du Coin
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Inscription: Ven Déc 04, 2009 12:28 pm
Messages: 110
Non, pas besoin de vous cassez la tête à ma place. ^^

C'est moi qui le ferai puisque ça me motive de continuer à écrire cette histoire.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Ven Mar 05, 2010 11:10 am 
Gros Troll
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Juil 31, 2007 4:45 pm
Messages: 372
Localisation: Lyon
Oki doki ! :)

Kats

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Mer Mar 17, 2010 8:04 pm 
Troll du Coin
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Inscription: Ven Déc 04, 2009 12:28 pm
Messages: 110
Je sais que ça fait un peu tard, mais qui ne tente rien n'a rien : j'aimerai pouvoir commencer la petite introduction avec Mog et Vlad dans le courant de la semaine prochaine, et selon les disponibilités de tout le monde. En me basant sur que vous m'avez dit, je propose le lundi, à partir de 17h si ça vous va ?
La partie ne devrait pas dépasser les 3h de jeu.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Mer Mar 17, 2010 10:29 pm 
Vieux Troll
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Inscription: Lun Juil 20, 2009 9:44 am
Messages: 970
Localisation: Lyon
Pour moi ce sera 18h30 seulement, je peux pas arriver avant.

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 Sujet du message: Re: [D&D 3.5] La Quête de la Bien-Aimée - Campagne n°2
MessagePosté: Jeu Mar 18, 2010 12:21 am 
Troll du Coin
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Inscription: Ven Déc 04, 2009 12:28 pm
Messages: 110
D'accord, on peut emboîter sur le début de la soirée, ça ne me dérange pas trop. ^^

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