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MessagePosté: Jeu Jan 25, 2007 1:45 pm 
Bébé Troll
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hugues a écrit:
Nog a écrit:
Pourquoi, t'as le cerveau au niveau des fesses, toi ?


moi, oui a peu de chose pret.
par contre d'autres l'ont un peut plus vers le devant (quoi je pense a quelqu'un en particulier :lol: )


Il suffit, misérable étron. Je fais fi de vos cinglantes remarques ad hominem.

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"[...] Enfin, mesdames et messieurs, tout ça, c'est du passé, l'antisémitisme n'existe plus... Si... Enfin, je veux dire que de nos jours, quand même, on peut dire qu'il y a moins d'antisémites en France que de Juifs." -- Pierre Desproges.


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MessagePosté: Mer Jan 31, 2007 12:30 pm 
Vieux Troll
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félicitation et bienvenue sur ce forum

quoique l'entrée en matiére (et je ne faisais pas reference a l'étron ci-dessus) soit un peut virulente.





PS: tres joli l'avatar , un melange de village people ou de travolta dans la fievre du samedi soir couplé a une moustache gauloise du plus belle effet :twisted: , sans oublier bien sur les lunettes a la chips (rappelez vous ces vaillants chevaliers chevauchant leur montures d'aciers et faisant regner l'ordre sur les autoroutes).
et en plus y'a comme un air de famille

_________________
frappe ton crane contre une cruche, si tu obtiens un son creux n'en deduit pas forcement que c'est la cruche qui est vide.


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MessagePosté: Lun Mar 19, 2007 12:35 pm 
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Les héros de Jinlong 1/5

Bon, allez, on va esayer de le faire revivre un peu ce thread...

Les évènements de la dernière séance (pour les précédentes, ce sera au bon vouloir de chacun).

Les recettes séculaires, c'est bien. Quand elles impliquent un savoir ancien, c'est déjà un peu plus compliqué. Et quand des noms plus habituellement associés à des figures au limes de l'histoire et de la légende sont impliqués, ça commence sérieusement à sentir les ennuis.

Enfin bref, le matin se levait, les oiseaux chantaient doucement en cette chaude matinée d'été quand le groupe décida d'aller chercher deux ou trois bricoles: les armes des héros tombés pour Jinlong et d'autres babiolles de cet accabit.

En route pour le mont sacré du nord, ces voyageurs d'un nouveau type firent la connaissance de quelques pélerins dans une auberge. Glissant quelques verres de ci, de là, l'Ancien se fit assez rapidement quelques amis... qui devinrent des amis ébahis de découvrir que le vieil hommes qui buvait avec eux avait eu le privilège de croiser le chemin d'un Immortel, un vrai (non, pas l'armoire à glace du groupe qui répond aussi à ce surnom)!

Un peu plus à l'écart de l'ébaïssement ainsi créé, la Balafre conversait avec plus prosaïquement avec quelques marchands afin d'échanger quelques informations sur le voyage. Des informations assez clairsemées qui l'amena à conclure que le groupe pourrait y gagner à se joindre à une caravanne de marchand, ne serait-ce que pour passer d'un mont sacré à l'autre en évitant certains ennuis. Le seul petit soucis étant pour l'heure que la principale ville des environs, Handan, ne leur ouvrirait certainement pas les portes, après certains évènements dont ils n'étaient pas nécéssairement très fiers.

En somme, il fut convenu qu le groupe irait au premier mont à pied... Ce qui prit quelques jours, sous un soleil de plomb, et avec des prix d'auberges croissant régulièrement et surtout rapidement...

Les collines cédaient la place à des montagnes relativement modestes. En suivant les chemins qui longeaient une assez large mais peu profonde, le groupe finit par se mêler aux pélerins qui se déirigeaint vers ces lieux. De ci, de là, quelques patrouilles rappelaient à qui l'aurait oublié que la frontière était proche, et que la passe que surplombait le mont sacré avait toujours constitué un point d'entrée dans le Zhonguo pour les barbares du nord.

Bientôt, deux monts apparurent, formant l'ensemble du mont sacré du nord.. Le plus petit, au sud-ouest, dominait la rivière de près de cinq cent mètres. Six cent mètres d'une ascension possible mais difficile et risquée. Le second, au nord-est de la rivière montait près de trois cent mètres de plus. En contrebas, serpentant entre les rocs, la rivière, seul envahisseur des contrées du nord qui était la bienvenue dans ces lieux. Au sud de la passe, au pieds des deux monts sacrés, elle avait formé un petit lac aux eaux sombres. Le long du cours d'eau, une voie avait été tracée, et quelques pierres dressées rappelaient que le lieu était dédié aux pélerinnages depuis de longues années...

La vision de ces monts, couverts d'une végétation riche, d'arbres majestueux, de rochers solides et tacheté des chapeaux signifiant des pélerins offrit au groupe une vision assez impressionante. Pour la première fois de leurs vie, ils voyaient un des mont sacré.

En avançant, ils remarquèrent que peu de personnes semblaient tirer profit de la présence du lac, visiblement si frais en plein coeur de l'été torride. Questionnant un voyageur, ils apprirent que les eaux de celui-ci avaient mauvaise réputation. On disait le fond du lac chargé des corps de nombreux soldats ayant combattu les envahisseurs du nord depuis des siècles... Le groupe s'étant arrêté et ayant déjà commencé à réfléchir au moyen d'atteindre les armes de ces défunts reposant au fond du lac, l'Ancien remarqua un brave pécheur qui semblait ne pas se soucier de certaines croyances. Après tout, le poisson était "plus gros par ici", et il n'avait pas besoin de plus.

L'Ancien lui demanda donc s'il n'existait pas quelque'un qui pourrait le renseigner plus sur l'histoire des lieux. On lui répondit "P'tet." Insistant, l'Ancien lui demanda s'il n'existait pas une grotte ou une caverne plus haut dans la montagne... La réponse se fit plus claire "bah oui, et pas qu'une." Alors que les autres membres du groupe continuaient à parler entre eux, l'Ancien proposa à son nouveau "compagnon" de lui offrir une bonne bouteille s'il acceptait de le conduire à l'une d'entre elle, bien reculée si possible. Le marché fut conclu.

Une grosse heure plus tard, à flanc de montagne, le pécheur s'arreta devant l'entrée d'une petite grotte. L'Ancien, pantelant, rouge de visage, avec de jolies taches vertes et marron à l'endroit où il était tombé et avait glissé, griffé par les branches, fit une halte bien méritée. Il donna à son compagnon le prix de son labeur et lui demanda de prévenir ses amis en bas de la montagne lorsqu'il repasserait. Chose qu'il s'empressa de ne pas faire. Heureusement, les compagnons en question, ayant noté la disparition de leur ami, avaient décidé de s'arrêter le long de la rivière et de l'attendre, les pieds dans l'eau, la tête sous les branches d'un bon arbre, faisant un signe amical au pélerin de passage.

Dans la montagne, l'Ancien nota que la grotte devait être habitée. Il l'escomptait bien! Certaines odeurs peu agréables s'élevaient des environs. Hélant, il fit sortir un vieil homme. Un très vieil homme même, aux cheveux hirsutes, pour le peu qu'il lui en restait, arborant quelques tâches de vin sur la peau et vétu de guenilles des plus âgées. Alors que celui-ci s'encquit de la présence de l'Ancien dans un langage assez confus et obscur, celui-ci lui proposa de boire quelques coupes avant d'aller plus avant. Sortant sa coupe, don d'un Immortel (un vrai!), il ne put que remarquer le regard de son "hôte" s'éclairer. S'enchaîna alors une certaine réflexion sur la notion d'équilibre, de besoin de trouver les armes des héros passés, et finalement d'amener les compagnons de voyages de l'Ancien.

D'une manière globale, il fut décidé que le groupedevrait revenir à la nuit tombée. Se dépéchant de descendre la colline, l'Ancien retrouva ses amis qui l'attendaient. Il les informa de la situation avant de sombrer dans une sieste pour le moins réparatrice. En d'autres termes, cavaler la montagne, en plein été, ce n'était plus de son âge. Le pire étant qu'il allait bientôt devoir remonter. La Balafre et le Sang-Mêlé profitèrent de ce repos pour s'amuser innocemment au dépend de l'Ancien, pendant que Beau Gosse et l'Immortel continuaient à deviser de leur coté et à espérer qu'un poisson géant puisse venir happer Shifu Shifu qui avait jeté son dévolu sur le Mousse.

Lorsque l'Ancien se réveilla, il conduisit le groupe jusqu'à la grotte, à renfort de "tiens, là il y avait un trou" et autres petits détails. Arrivant sur les lieux, tous purent sentir l'odeur des plus particulière, mélange d'herbes en décomposition et de viandes faisandée qui sortait de la grotte, au même titre qu'une certaine fumée. S'approchant, ils virent un feu sur lequel reposait un chaudron. De celui-ci s'élevait un bouillonnement lent des plus suspect. Appelant leur hôte, ils furent surpris de le voir arriver derrière eux, sortant d'un fourré, portant une grosse poignée d'herbes tout juste arrachées avec leurs racines. Des morceaux de terre y étant toujours collés. Tout souriant, le vieil homme se dirigea vers son chaudron et jeta ses herbes dedans sans plus dégards, sous le regard médusé du groupe.

S'ensuivit une petite discussion sur la notion de temps, sur celle de devoir, de risque, d'équilibre... Et comme toute discussion philosophique, celle-ci fut agrémentée d'une boisson que leur servit le vieil homme. Une production locale dont la première particularité était d'être assez alcolisée pour anesthésier la gorge et ainsi donner le courage au groupe d'avaler la mixture qui n'avait cessé de bouilloner dans le chaudron, produisant de temps à autre un bruit étrange ou une odeur plus étrange encore.

Un bon bol de la mixture fut servit à chacun. Le Mousse se rappela alors qu'il avait déjà bien mangé au matin et n'avait vraiment plus faim.
L'ancien fut le premier servit et eu surtout une sorte de substance gélatineuse qui semblait presqu'animée d'une volonté propre.
L'Immortel commença à regarder le contenu de son bol avant de noter que le contenu de son bol le regardait également... Il devint blême.
Le Sang-mêlé, plus chanceux, eut droit à un morceau de viande, tenant tout seul debout dans son bol. Tout du moins avait-il cessé de bouger.
La Balafre commença quelques expériences relatives à la visquosité de la substance tandis que Beau Gosse échangea son gros bol contre celui plus petit de son apprenti en lui disant "tu as besoin de grandir, allez mange..." Quelques gouttes de sueur perlèrent, quelques sanglots furent refoulés, mais les bols furent avalés. Bientôt, le groupe commença à s'endormir.

Et il se réveilla au son de "Seigneurs, seigneurs, les barbares arrivent!"

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La paresse c'est se lever à six heures du matin, pour avoir plus de temps à ne rien faire.
Tristan Bernard


Dernière édition par Pernoel le Lun Mar 19, 2007 6:04 pm, édité 3 fois.

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MessagePosté: Lun Mar 19, 2007 5:53 pm 
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Les héros de Jinlong 2/5 (j'ai retrouvé le fichier où j'avais noté le texte)

Certaines personnes se lèvent le matin et déjà elles sont fraîches et partante pour affronter une nouvelle journée. Tout le monde a entendu parler de telles personnes. En voir est une tout autre affaire.

En ouvrant les yeux, tous virent un toit de tissus les surplombant. Sur le coté, le même tissu grossier mais solide. Une lourde couverture pour passer nuit, un lit assez simple mais relativement agréable... Et un jeune soldat en armure qui pénètre dans la tente en criant « Seigneurs, seigneurs, les barbares arrivent! »

Grommelant, la Balafre se retourna et montra son dos au nouveau venu. Les autres se réveillèrent plus prestement. Se dressant doucement, chacun se découvrit au milieu d'une tente au style spartiate, mais appartenant à des officiers. Les armures de cuir décorées devant chacun des lits formant un indice assez probant. Outre ce réveil assez imprévu en un lieu encore plus étrange, ils se découvrirent tous en compagnie d'un groupe de cinq étrangers, tous la trentaine, tous taillé dans du bois d'officier.

Au cri renouvelé d'un nouveau « Seigneurs, seigneurs, » l'Ancien répondit simplement « personne n'a l'impression de se réveiller dans un drôle de rêve? » Brièvement, des « mais t'es qui? », « c'est quoi tout ça, » « mais c'est moi l'Ancien (prononcé par un jeune officier) » s'échangèrent, sous le regard surpris et médusé du jeune messager. La Balafre de son coté, finalement levé, se campa quelques instant devant l'armure, l'air médusé... Elle avait été faite il y a peu, sans aucun doute possible. Mais l'armure en elle-même semblait basé sur un modèle pour le moins antique. Un mélange de cordes et de cuir, quelques morceaux de bronze pour l'améliorer... Du bronze qu'il était possible de retrouver sur leurs épées!

Reprenant le dessus, les membres du groupe commencèrent à lui poser des questions : combien, où, à quelle distance,... Il s'avéra que des éclaireurs avaient identifié une troupe de cavaliers barbares au nord de la passe, peut-être une centaine.

Les premiers ordres furent vite donné. Que les hommes se réveillent (au fait, combien en avons nous?), tout le monde en arme et prêt à marcher, qu'on aide les officiers à mettre leurs armures.

Rapidement, le Sang-mêlé, pour l'occasion pur sang, sortit de la tente et découvrit un paysage qui ne lui était pas inconnu. A la pointe sud du lac, dans une prairie s'étendait un petit camp de tentes. Un peu plus loin, quelques chevaux paissaient tranquillement. Des chars non attelés se trouvaient non loin de là. Et une demi douzaine de jeunes servants se mirent à courir en direction de la tente des officiers. Un de ceux-ci, plus à la traîne arborait un visage pour le moins surpris, et semblait perdu, affolé, et au bord des larmes. « On a retrouvé le gamin. » Cette pensée ne prit pas très longtemps à se former dans l'esprit du combattant.

Les minutes passèrent, les armures furent enfilées, quatre des cinq chars attelés, le dernier ayant été dételé aux ordres de Sang-mêlé qui portait à présent une armure où la couleur verte prédominait. Il surveillait les préparatifs tandis qu'à l'intérieur de la tente, les nouveaux officiers paraient au plus pressé, s'interdisant de lancer des « mais on n'y connais rien! » Dehors, les groupes se formèrent. En tout, deux-cent cinquante hommes et une vingtaine de cavaliers. Un petit groupe. La moitié des fantassins portaient une lance ou une hallebarde tandis qu'une cinquantaine d'archers avaient trouvé place derrière autant d'épéistes, seuls à disposer de boucliers.

Dans un semblant de désordre, les hommes furent réorganisés rapidement pour se mettre marche le long de la rivière. La route pavée d'hier, ou de demain, n'était pas présente. Le char de l'Ancien prendrait la tête, accompagné cent lanciers. L'Immortel, le suivant, serait escorté par les archers. Derrière, le char de la Balafre serait escorté par les épéistes. Beau Gosse enfin serait accompagné par la cinquantaine d'hallebardiers et la marche serait fermée par les gardes des officiers, reconvertis en cavalerie lourde aux ordres de Sang-mêlé.

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MessagePosté: Lun Mar 19, 2007 5:53 pm 
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Les héros de Jinlong 3/5

L'Ancien fit alors appelé la jeune recrue qui était arrivé en dernier pour les aider à s'habiller, identifié comme étant Shifu Shifu. Celui-ci, armé d'une lance tenue dans des mains maladroites arriva bientôt. L'Ancien lui confia alors son identité, ainsi que son épée et lui demanda d'aller voir les autres officiers, ses compagnons, pour qu'ils fassent de même. Ensuite, il devrait retourner à la grotte où ils étaient la veille et les y attendre. La recrue acquiesça et repartir en arrière, sous le regard critique de la troupe qui voyait un jeune homme partir, tremblotant, portant l'arme de leur officier et seigneur entre ses mains... Quelques remarques de doute se firent entendre. Remontant la colonne, le garçon arriva au niveau de l'Immortel. Il eut tout juste le temps d'ouvrir la bouche et de lancer « l'Ancien, il a dit que vous devez me donner votre épée tonton. » Par pur réflexe et habitude, l'Immortel, retrouvant le garçon qu'il avait appris à connaître lui répondit sèchement « pas le temps, va jouer ailleurs! » Deux secondes de blancs, des larmes montant aux yeux du garçon, des engrenages commençant à s'activer dans l'esprit de l'Immortel : « Attends, t'as dit quoi? » Finalement, l'arme lui fut donnée. Il en fut de même de celle de la Balafre et de Beau Gosse. Le cavalier fermant la marche, voyant le regard désapprobateur de ses troupes lui refusa son arme. Shifu Shifu, les bras chargés d'épées, portant toujours sa lance tant bien que mal, s'enfonça alors dans le versant de la montagne.

Deux bonnes heures s'étaient écoulées depuis leur réveil lorsque les troupes arrivèrent à l'embouchure nord de la passe. Au delà de celle-ci, une grande plaine couverte d'herbes assez haute. Déjà, les cavaliers adverses avançaient sur eux. Une bonne centaines de cavaliers barbares, les éclaireurs avaient vu juste.
L'Ancien s'évertua alors à motiver ses troupes, leur rappelant leur devoir, et la gloire qui les attendait. Les cavaliers adverses avançaient toujours, un cor sonnant de temps à autre.
De nouveaux ordres furent donnés pour disposer les troupes. Une ligne d'épéistes devraient protéger les lanciers placés en trois lignes compactes derrière eux. Plus en arrière, le reste des épéistes et derrière eux, les archers. Les hallebardiers devraient servir de réserve et la cavalerie s'assurer qu'aucun adversaire n'attaque dans leur dos.

L'ordre de bataille leur semblait approprié, malgré les exhortes de leur compagnon cavalier, qui leur avait déjà bien précisé que s'il s'agissait effectivement de cavaliers du nord, ce seraient certainement des archers émérites. De fait, dans le désordre des changements de positions, des troupes avançant, d'autres reculant, les cavaliers adverses avaient largement eu le temps de s'approcher, arcs à la main, et de décocher une première salve de flèches sur les premières troupes, pas encore prêtes. Épéistes et lanciers s'écroulèrent. Dans les cris de douleur et d'agonie, les autres troupes, au moral plus que chancelant tentèrent de former rapidement les lignes, mais pas avant qu'une seconde salve ne les atteignent, puis une troisième. Une flèche se ficha dans le char de l'Ancien, à l'endroit où aurait du se trouver sa jambe s'il ne l'avait bougé au dernier moment. En face, les cavaliers, mobiles, continuaient de tirer tout en conservant leurs chevaux en mouvement. Certains se mirent à rire.

Devant ce massacre, l'ordre fut vite donné, que les premières troupes quittent les abords de la rivière et prennent place sur les flancs des montagnes. Bientôt, ceux-ci furent rejoints par les archers. Seuls restaient les épéistes, plus reculés, pour fermer quelque peu le passage, ainsi que la cavalerie lourde, et bien trop lente.

Ayant gagné en altitude et en portée, s'étant enfin avancés, les archers furent bientôt à même de se défendre face à ces cavaliers. Cavaliers qui ne tentèrent pas leur chance de suite, ayant repéré les archers, et jugeant leur position, protégée par les arbres et les rochers, à flanc de montagne, un peu trop complexe à prendre pour leurs chevaux. Les cavaliers se replièrent.

Mais au fond de la vallée gisaient une cinquantaine de soldats, morts ou blessés. La Balafre décida alors de prendre avec lui quelques hommes qui devraient l'aider à ramener les blessés. Il s'avança jusqu'à ceux-ci sous les cris lointains des barbares.

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MessagePosté: Lun Mar 19, 2007 5:54 pm 
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Les héros de Jinlong 4/5

Cris que compris assez bien Sang-mêlé. Après une remarque un peu plus acerbe sur la lignée maternelle de ces hommes au teint si étrange, Sang-mêlé leur répliqua d'une vive voix « T'as raison mon fils » dans un dialecte qu'il espérait assez proche de celui des barbares. La réaction fut assez vive puisqu'une douzaine de ceux-ci avancèrent droit sur la passe, entrant à portée des archers, qui ne firent pas feu de suite.

Alors qu'il leva enfin la main pour donner l'ordre de tir, l'Immortel réalisa d'un coup qu'il n'y connaissait goutte à l'archerie, et qu'il ne pouvait qu'espérer que ces hommes sauraient viser juste. Il donna l'ordre de tir malgré tout. Et le tir fut juste! Quelques volées de flèches plus tard, les cavaliers étaient en déroute. Ils avaient tout juste pu décocher quelques flèches, dont une s'abattit sur le soldat blessé que tirait la Balafre, l'achevant. Au final, seuls trois cavaliers avaient pu sortir de la zone de tir des archers. Mais, s'approchant de leurs camarades, ils furent abattus par les flèches barbares de leurs anciens frères.

Le temps s'écoula doucement, les uns observant les autres. Les cavaliers ne voulaient pas s'approcher, puisqu'ils seraient à porté de tir plus tôt, et que leurs adversaires étaient protégé par le couvert de la montagne. Leurs adversaire ne voulant sortir pour ne pas devenir des cibles faciles pour ces tireurs hors-pairs. De la nourriture fut amenée depuis le camp, et enfin les épéistes et les hallebardiers furent autorisés à se mettre à l'abri du soleil écrasant.

Dans l'après-midi, une nouvelle idée des nouveaux officiers émergea. Cette fois, ils auraient la victoire! Profitant du vent soufflant en direction des barbares, de la chaleur accablante, et des hautes herbes. Bientôt, une ligne de feu fut allumée à l'embouchure de la passe. Derrière la ligne de feu, une dizaine d'archers, sous le couvert de l'incendie devraient marcher derrière la ligne. Sur les cotés, les troupes devraient commencer à bouger doucement, profitant de la fumée et des flammes pour descendre à leur tour et s'approcher de leurs adversaires.

Le feu commença à se propager doucement, comme prévu. Voyant cela, les barbares décidèrent à leur tour d'allumer un autre incendie, derrière eux, de telle sorte que le premier feu s'éteigne lorsqu'il aura atteint la zone brûlée par le second. Une fois ceci fait, certains commencèrent à traverser la rivière. Ceux-ci n'avaient pas encore remarqué les troupes cachées derrière le feu. Elles firent feu sur les cavalier et en tuèrent plusieurs. Mais leur présence révélée, ils furent bientôt sous le tir des cavaliers. Au final, les troupes à pied rebroussèrent chemin et regagnèrent leurs position, tandis que les cavaliers mirent le feu de l'autre coté de la rivière, pour éviter une nouvelle surprise de ce genre.

La journée se poursuivit sans autre affrontement. La nuit, éclairée par la lune, fut également des plus calme. Tout au plus, des cavaliers s'amusaient à brandir des torches dans la nuit et à narguer les troupes. Les consignes furent cependant très claires : personne ne devait tenter quoi que ce soit, et surtout pas de profiter de la nuit pour descendre et tenter d'abattre ces cavaliers. Ce pouvait être un piège!

Dans la nuit, plusieurs idées germèrent, pour mener à bien un assaut. Forgeron de son état, la Balafre commença à réfléchir à des moyens d'utiliser les ressources à disposition. Il avait finit la journée à couper quelques arbres avec plusieurs de ses hommes, et il réfléchissait déjà à développer un Protège-Archers-Mobiles, un P.A.M. Il avait également envisagé de construire une ligne de fortification, au moins entre la montagne et la rivière, ainsi qu'à d'autres choses de cet acabit.
Plus tard dans la nuit, des opérations nocturnes furent proposées, notamment contre le camp adverse qui était visible de par ses lumières. Il suffirait de suivre la rivière discrètement, de tirer pour causer la panique et de rentrer... En plein journée, il aurait déjà fallu deux heures pour atteindre le camp, en marchant à découvert sans trop se presser, de nuit, discrètement, en évitant les gardes, les éclaireurs,... L'idée fut vite abandonnée. Plus tard encore, l'Ancien proposa un combat des chefs, en espérant que cela puisse régler la situation. Là encore, l'idée fut écartée.

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MessagePosté: Lun Mar 19, 2007 5:54 pm 
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En fin de compte, le lendemain matin, les cavaliers recommencèrent leur petit jeu en narguant les troupes adverses, hors de portée de flèche. Ils descendaient de cheval et commençaient à s'étirer, et se battre amicalement entre eux,...

A son tour, Sang-mêlé décida de s'avancer, avec son cheval, sous le couvert des archers amis. Lui aussi démonta et commença à s'étirer. Un observateur aurait pu remarquer certaines similitudes entre les manières de faire.

Finalement, ce qui semblait être un chef barbare s'approcha, démonta de sa monture noire comme la nuit, et se mis à s'exercer. Il commença à se moquer de son adversaire et fut tout surpris de constater que celui-ci connaissait la langue et était capable de lui tenir tête. Le ton monta et bientôt un accord fut trouvé. Il se signerait par le sang du vaincu. Tous deux remontèrent à cheval et sortirent leurs arcs, à la mode barbare. L'Immortel, ayant remarqué ce qui se passait, fit passer la consigne de ne pas tirer sur les combattants. De son coté, le barbare ne fit passer aucun ordre. Il savait que personne de son camp n'aurait l'audace d'intervenir maintenant.

Menant leurs chevaux au galop, quelques flèches commencèrent à voler. Plus habitué au tir, le barbare toucha son adversaire, mais la flèche se ficha dans un replis de cuir de l'armure et ne fit guère plus qu'une belle éraflure à Sang-mêlé. Quelques flèches infructueuses plus tard, chacun abandonna l'arc et sorti son arme de prédilection. Sang-mêlé empoigna sa lance tandis que le barbare sortit une sorte d'épée. Probablement le fruit d'une rapine quelconque puisqu'elle était en bronze. Les deux adversaires se chargèrent.

Les coups commencèrent à être échangés. Sang-mêlé aurait été décapité s'il ne s'était pas jeté à plat sur sa monture. Son adversaire détourna plusieurs coups tant qu poing qu'à l'épée. Plusieurs estafilades, des marques sur le cuir des armures, des bleus, des hennissements, des coups, de la poussière, de la sueur...

Puis enfin, alors que les deux montures jusqu'alors collées l'une contre l'autre comme dans un ballet s'écartèrent brutalement, Sang-mêlé réussit enfin à tirer parti de la longueur de son arme et la projeta en avant, en direction de son adversaire surpris par le recul de son cheval. Il prit la pointe de la lance dans l'estomac. Le combat était terminé, il le savait, mais il ne pouvait pas mourir sans tenter une dernière action d'éclat. Tenant la lance d'une main, il 'allongea le long de celle-ci et se servit de la hampe comme d'un guide pour porter un dernier coup à son adversaire qui surpris par ce geste ne sut l'éviter. Mourant, si ce n'est mort déjà à l'instant du contact, ce dernier coup ne fut pas fatal, mais le geste méritait le respect.

Tombant enfin de cheval, le barbare avait eu la mort qu'il voulait. Sang-mêlé, ayant reçu assez de blessures pour abattre un homme moins vaillant que lui trouva la force pour prendre la bride de la monture de son adversaire. Il rentra sous les acclamation de ses hommes, sous les rires et sous les hourras adressés à la « Griffe verte. » Il réussit à mener son cheval jusqu'au campement, où il descendit avec peine pour se laisser soigner. Il avait fait sa part pour la journée...

Plus tard dans la matinée, deux cavaliers s'approchèrent pour venir prendre le corps du guerrier. Ordre fut donné de les laisser faire. Aucun archer ne leur fit l'affront de les viser.
La journée s'écoula sans plus de bravade de la part des uns comme des autres. En fin de journée, un nouveau cavalier, mit pied à terre et ficha dans le sol une épée. Il remonta et s'éloigna. Sang-mêlé repris son cheval, et s'approcha de l'épée, celle de son adversaire vaincu. Il la pris avec calme et rentra au camp.

La nuit fut l'objet d'un tout autre spectacle. Tout un groupe de cavaliers, dont un bon nombre avec des flambeaux s'approchèrent et commencèrent à crier des ordres. Rapidement, les cendres recouvrant la prairie commencèrent à bouger et plusieurs hommes commencèrent à en sortir. Ils coururent jusqu'à leurs frères cavaliers et montèrent derrière eux. Le groupe repartit aussi vite. Au même instant, les feux du camps adverse, au loin, s'éteignirent.

Méfiants, les officiers refusèrent de crier victoire trop vite. Ce ne pouvait qu'être une ruse... Cependant, le lendemain matin, ils se décidèrent à envoyer un cavalier en éclaireur. Celui-ci revint en apportant la nouvelle du départ des barbares. Ceux-ci avaient décidé de partir, avec femmes et enfants. Ils s'éloignaient lentement en direction du nord. L'escarmouche était terminée...

Les officiers purent alors respirer. Il était à présent temps de songer à rentrer chez eux. Tous ensemble, ils reprirent le chemin de la grotte dans la montagne. En arrivant, ils trouvèrent le jeune Shifu Shifu qui les attendait. Dans la grotte, un chaudron bouillonnait, bien qu'aucun feu n'ait été allumé. A l'intérieur, la même substance peu alléchante qu'ils avaient du avaler. Avant de devoir recommencer cependant, le groupe s'enfonça un peu dans la grotte et décida de cacher les armes dans la grotte. Une fois ceci effectué, ils durent se remplir l'estomac à nouveau, avant de sombrer dans le sommeil.

A leur retour, le sourire édenté du vieil ermite leur souhaita la bienvenue. Après quelques instants, quelques sourires et certains efforts pour ne pas rendre le contenu de leurs estomacs, il se relevèrent, remercièrent leur hôte et s'enfoncèrent au fond de la cave. Fouillant, cherchant, espérant trouver les quatre armes qu'ils avaient confié à leur jeune compagnon ainsi que les deux armes de Sang-mêlé, ils commencèrent à inspecter le moindre recoin, jusqu'à ce que l'Immortel ressorte d'un replis de roche deux armes humides, dégoulinantes d'une substance aussi baveuse que visqueuse. Deux épées de bronze ayant assez peu souffert du passage du temps... Deux épées que Sang-mêlé reconnu bientôt.

Remerciant l'ermite, le groupe redescendit de la montagne et commença à prendre la route du sud, vers le prochain pic sacré. La journée commençait bien, l'air était chaud mais agréable. En reprenant la route, la Balafre conclu se périple avec un sourire : « On s'en est plutôt bien tiré pour des gars qui y connaissait rien en tactique militaire. Et en plus, on a même ramené deux bronzes de héros! » Dans le ciel, deux corbeaux s'étouffèrent.

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MessagePosté: Mer Avr 18, 2007 8:56 pm 
Vieux Troll
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"'core heureux pour ces piaffes que mon arc soit dans mon dos"
maugréa la balafre.

sur ce son esprit se mit rapidement a repenser a la quete qu'il entreprenait et qui a partir d'aujourd'hui était plus tangible que jamais.

:twisted: :D

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MessagePosté: Jeu Avr 19, 2007 7:21 am 
P'tit Dieu Troll
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Ils en ont fait de belles choses nos amis de Qin :wink:

Une légendes est née non???

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MessagePosté: Jeu Avr 19, 2007 8:46 pm 
Troll du Coin
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Et ça, c'était dans une seule séance...

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MessagePosté: Mer Mai 09, 2007 7:36 pm 
Vieux Troll
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en parlant de ça quand est prévu le prochain massacre?

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MessagePosté: Ven Mai 11, 2007 9:06 pm 
Troll du Coin
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Localisation: entre 7eme ciel et 36eme dessous
Je propose le samedi 19 mai, si ça va à tout le monde...

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MessagePosté: Jeu Mai 17, 2007 7:35 pm 
Vieux Troll
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Localisation: chabreloche puy de dome
aite pas trop de victimes innocentes cette fois sinon je m'en voudrais de ne pas avoir ete la

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MessagePosté: Jeu Mai 17, 2007 8:14 pm 
Troll du Coin
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Localisation: entre 7eme ciel et 36eme dessous
T'en fais pas, cette fois, avec un peu de chance, il n'y aura qu'une victime, et encore, pas trop innocente: toi...

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MessagePosté: Ven Mai 18, 2007 8:58 pm 
Vieux Troll
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Inscription: Dim Mar 26, 2006 1:44 am
Messages: 762
Localisation: chabreloche puy de dome
en attendant de voir le joueur, voila enfin a quoi je pourrai ressembler en gros (enfin, je veux dire a peut pres, pas quand il sera ventru)

http://img515.imageshack.us/my.php?imag ... frerr2.jpg

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