SommaireScénario 1 : Un renard peut en cacher un autre
Scénario 2, partie 1 : Chasseurs de renards...
Scénario 2, partie 2 : ... et renards en chasse.
Scénario 3 : Le Graal des Cathares
PNJ scénario 1: Erwin Rommel, Sean Faynd, Hildegarde Bäcker, Hans Dietrich, capitaine Arcturus Richeter, Lieutenant Général Valéria FlaviaPNJ scénario 2 : Victor Portel, Lieutenant-Général Deneb Saint-Just, Chancellier Gellert Grindelwald, Lieutenant-Général Friedrich Höher, Helena Höher, Astraea SelwynPetit teupic pour parler des parties jouées sur Harry Potter 1941

Parce que je trouve que celle de vendredi s'est bien passée et que ce serait dommage qu'on en ai pas d'autres !
Je compte refaire une partie en
janvier, avis aux intéressés !
Petit compte rendu de celle ci :
1) Les ptits personnages
2) Le déroulement de l'histoire
3) Les conclusions à propos du système
1) Les ptits personnages
Nous avions donc une équipe de 5 :
-Dimitri Ivanovitch Traiko, premier sergent de l'équipe. Démis plus tard pour avoir emmerdé le Capitaine. Noble russe, n'aime pas l'autorité, aime laver les toilettes avec une brosse à dent quand la moitié du camp à la jaunisse (l'Afrique, c'est fun !)
-Fransceca Rivetti, deuxième sergent après que Dimitri ai été démis. Belle italienne, ingénieure du mouvement et médicomage, a failli se faire exploser la tête involontairement par un général allemand pas si moldu que ça. N'a pas eu à nettoyer à les toilettes parce qu'elle sait se tenir, elle.
-Charles Dubois, sorcier de sang pur français qui sait ouvrir les fenêtres qu'il faut, mais pas parler aux officiers qu'il faut sans foutre la merde (comme la majorité des gens de l'équipe, en fait).
-Théodore Classique, le français qui aurait pu être sergent mais n'a pas voulu, qui n'a pas pu jouer au Quidditch parce que le mj n'avait pas prévu, mais qui a quant même fait des choses sympa (emmerder Rommel, c'est toujours sympa).
-Maximilien Roy, français de sang mêlé spécialisé en magie psychique, qui fait une fixette sur les yeux bleus des gens.
2) Le déroulement de l'histoire
"Vous êtes... des bleus.
Enfin pas trop, quant même. Vous avez réussi le concours, c'est déjà cool !"
C'étaient des bleus, en effet : cinq jeunes et frais citoyens du Deuxième Reich Sorcier qui, après des études palpitantes, des scolarités dans des écoles de renoms, ont réussi le concours pour rejoindre la prestigieuse Garde Flavia, aka la Garde de l'Ouest, aka "on est trop les forces spéciales et on va vous botter le cul bande de moules".
13 Juin 1941.
L'unité de bleus, arrivée le 10 juin, s'ennuie royalement. Et l'Afrique, c'est nul. Il fait chaud, trop chaud, froid la nuit, trop froid ! Il y a des mouches partout, des moustiques, des punaises, des cailloux, du sable, on sue comme des phoques donc on pue plus que des putois, et y'a rien à faire. Enfin, rien... au matin du 13 Juin, le capitaine envoie les bleus au village de Touatja, bourgade colonisée par un unique policier italien qui doit en référer à la Garde lorsqu'il enregistre des délits "d'espionnage". Procédure procédure, quoi. Les bleus se retrouvent donc à interroger un indigène mi-arabe mi-italien arrêté pour trafic de papiers italiens, de whisky anglais et de papiers moldus de la Wehrmacht. Le policier n'est pas intéressé, ce genre de contrebandiers vendent assez souvent ce genre de produits ; quant aux papiers de la Wehrmacht, l'indigène affirme qu'il les a vendus, par l'intermédiaire d'un arabe, à un "homme probablement allemand, entre 45 et 55 ans, pas très grand, sans doute blond foncé/châtain, qui n'a pas parlé ; l'arabe disait que c'était pour entrer dans des bordels de la Wehrmacht". Malgré le méfiance des bleus, ils ne peuvent en savoir plus, même après avoir utilisé la légilimencie puisque le suspect n'a pas d'autres informations. Leur recherche d'un bordel de la Wehrmacht dans le coin ne donne rien non plus car il n'y en a pas. Sur l'assurance que l'indigène restera un peu en tôle avant d'être déféré devant un tribunal colonial italien, ils retournent à leur camp de base, Tacit, pour faire leur rapport à leur capitaine.
De très mauvaise humeur, le capitaine (visiblement atteint de la jaunisse) leur apprend que sur les dix hommes de Tacit, la plupart de ceux qui devaient se charger de la sécurité d'une prochaine réunion sont également malades. Si la jaunisse se soigne plus vite chez les sorciers que les chez les moldus, il n'empêche que le capitaine va devoir envoyer les bleus à la place. Du coup le capitaine ne s'intéresse pas du tout à leur affaire de trafic de whisky : il a d'autres priorités.
Les bleus se rendent donc au camp allemand moldu où doit se dérouler la réunion. Ils arrivent en avance et font la rencontre de l'Oberleutnant Dietrich, agent de liaison entre le Lieutenant-Général Flavia pour l'Afrikazauberkorps et Rommel pour l'Afrikakorps. La réunion se passe sans soucis particuliers, les sorciers de l'AZK et les officiers supérieurs de l'AK s'informant mutuellement des lieux sur lesquels ils vont attaquer afin d'éviter les incidents. Maximilien trouve le visage de Rommel assez familier, mais après tout, sa photo était dans le petit guide du sorcier de l'AZK, alors... la réunion se termine, les bleus rentrent à Tacit pour une nuit bien mérité et sans évènements particuliers.
Le lendemain, le Lieutenant-Général Flavia passe en coup de vent à Tacit pour dire bonjour. Le capitaine lui donne des nouvelles de la garnison ("On est malades T_T") et, avant qu'elle reparte, Rommel débarque avec un autre agent de liaison (aka "agent de la com', parce que ça va plus vite"). Ayant choppé froid pendant la nuit, c'est avec une voix enrouée qu'il apprend à Flavia que pour une raison X ou Y, il a dû changer ses plans d'attaque et qu'une patrouille sorcière doit être inversée avec une patrouille moldue. Flavia accepte, s'en va, puis Rommel s'en va. Maximillien, toutefois, remarque que Rommel a les yeux un peu plus verts que la veille... quand il en fait la remarque au capitaine en voulant mettre cela en lien avec l'achat des papiers de la Wehrmacht, le capitaine s'étonne surtout qu'il ai pris le temps de disserter sur la couleur des yeux d'un moldu ; encore plus malade que la veille et d'une humeur de chien, il n'est vraiment pas intéressé par des affaires avec "l'autre râleur de l'AK". Il semblerait que Rommel, vrai ou faux, ai déjà sa petite réputation...
Pour les bleus, c'est une autre journée sans intérêt qui se prépare, en dehors de l'autographe de Flavia obtenu par Théodore : envoyés de nouveau pour une question de procédure auprès d'un policier italien, ils reviennent le soir pour apprendre qu'une patrouille sorcière a atterrit justement là où Rommel avait dit que les moldus ne se trouveraient pas et qu'un sorcier a été tué dans l'échange de coups de feus qu'ils ont interrompu. Encore plus braqué que le matin, le capitaine refuse d'écouter quoi que ce soit mais donne l'autorisation aux bleus d'aller interroger Rommel.
De retour au camp allemand, les bleus vont voir Dietrich qui les introduit auprès de Rommel. Malheureusement l'entretien se passe très mal : d'une part, Rommel n'a encore pas eu de nouvelles de sa patrouille, ce qui ne l'avait pas trop inquiété en raison des casses fréquentes de matérielles qui auraient pu abîmer la radio. Il est toutefois assez vexé que les sorciers fassent tout un foin pour l'un des leurs alors que ses propres pertes n'intéressent personne. D'autre part, le ton employé par Dimitri, un simple sergent, lui déplait fortement. Il finit par laisser les bleus en plan et retourne au camp, très en colère. Dietrich explique que ses coups de sang se calment vite, mais que pour l'instant c'est foutu. Une rapide discussion avec lui révèle que les sorciers font souvent des farces aux moldus en se faisant passer pour Rommel mais que ce sont des sortilèges grossiers qui ne pourraient marcher sur Flavia. Il explique également qu'une sorcière du nom de Bäcker, ne faisant pas partie de l'AZK, travaille pour Rommel et qu'il l'a entendu se plaindre après avoir trouvé sur elle des papiers à son nom. Il semblerait donc qu'il y ai au moins une personne qui puisse probablement prendre son apparence de façon convaincante...
Les bleus décident de se séparer : Dimitri, alors sergent de la bande, rentre avec Charles et Maximilien à Tacit pour parler au capitaine. Francesca et Théodore restent au camp pour espionner Rommel et espérer le surprendre avec Bäcker puisque, au cours de l'entretien, le général n'avait vraiment pas envie de parler d'elle... les bleus suspectent clairement un adultère, ce qui n'est pas le cas de Dietrich.
A Tacit, les choses se passent mal entre Dimitri et le capitaine, qui finit par condamner les trois bleus à laver les toilettes sans magie. Il confisque leurs baguettes et dégrade Dimitri en promettant de nommer un autre sergent pour l'équipe.
Au camp, Francesca et Théodore obtiennent plus de succès : après avoir vu un officier non identifié entrer dans le véhicule de commandement de Rommel à minuit, puis revenir vers quatre heure du matin, Francesca utilise ses capacités d'ingénieure du mouvement pour écouter la conversation à travers le blindage. Elle apprend que cet officier anonyme est en fait Bäcker, que Rommel a envoyé enquêter sur le sujet. Parmi les informations obtenues, deux dominent : d'une part, il y a bien un faux Rommel qui n'est pas Bäcker et qui a visité au moins deux positions moldues le long du champ de mine de la frontière ; d'autre part, Rommel refuse que Flavia soit informée car il craint que l'affaire ne dégénère en guéguèrre entre Flavia et Hitler, dont les relations seraient explosives. De toute façon, il veut voir cet espion lui même. Francesca informe Théodore de sa découverte et, au matin, ils se rendent auprès de Rommel pour en discuter avec lui. A leur grande surprise, ils sont accueillis par une explosion tout à fait magique à quelques dizaines de centimètres de la tête de Francesca : de toute évidence, Rommel est un sorcier, mais un sorcier qui vise très mal et sait juste faire exploser des choses. De puis, quelqu'un (Bäcker ou Dietrich ?) a cru bon de placer un sort de détection des sorciers devant sa porte, des fois que l'espion débarque ici...
Bien que particulièrement vexé par l'espionnage de Francesca, Rommel est forcé d'admettre que Bäcker travaille pour lui, puisque l'AZK ne lui a délégué que Dietrich, dont les capacités de combattant laissent à désirer. Il accepte de coopérer avec les bleus à condition que Flavia ne l'apprenne pas et leur donne une liste des réunions sorcières auxquelles il est invité, mais auxquelles il n'a pas prévu de se présenter, liste qu'il fournit régulièrement à Flavia. Il explique également que toutes les positions où le faux est apparu faisaient parties de positions présentent sur des planning de ce type. Si les bleus se rendent à la réunion et que Rommel est présent, ils sauront donc que c'est le faux...
Les deux bleus retournent à Tacit où ils découvrent les aventures sanitaires de leurs camarades et la dégradation de Dimitri. Le capitaine souhaite nommer Théodore à la place, préférant un soldat offensif plutôt que Francesca à ce rôle (celle ci étant le radio/bus express du groupe, elle est plutôt à l'arrière), mais Théodore refuse, si bien que Francesca devient le nouveau sergent. Cette fois, ils ne parlent pas de leurs affaires au capitaine qui, de toute façon, donne pour mission à Francesca d'aller balader ses trois boulets dans le désert pour les punir de leur idiotie. L'occasion rêvée d'aller voir ailleurs pour s'occuper de leur mission !
Les bleus se rendent à Tripoli, la plus grosse ville de Libye et le QG du Lieutenant-Général Flavia. Bien qu'ils souhaitent l'informer de la probabilité de la présence d'un faux, ils ne peuvent obtenir de rendez vous avez elle, mais prévoient un plan avec le chef de la sécurité. Cependant, le plan capote lorsque Flavia arrive en retard après avoir croisé Rommel non pas dans la salle de réunion, mais devant la villa servant de QG. Les bleus se lancent à la poursuite du faux... qui les sème avec une facilité déconcertante et finit par disparaitre dans un cul de sac. Un sort bien pratique informe les bleus qu'une personne se trouve sur une des terrasses adjacentes, sans pouvoir leur dire s'il s'agit du faux ou d'une personne lambda. Ils découvrent alors que Bäcker les a suivi, ce qui prouve toute la confiance qu'avait Rommel dans leurs capacités à régler le problème pour son bénéfice.
Le groupe monte à l'assaut de la terrasse sur lequel se trouve effectivement le faux, en pleine galère pour réussir un sort de téléportation qu'il ne maitrise de toute évidence pas très bien. Cependant, sa défense est d'autant plus surprenante que sans baguette et le dos tourné, il parvient à dévier les premiers sorts d'attaque des bleus ! Tout aussi surprenant, Bäcker freeze complètement et ne l'attaque pas du tout. Un sort de stupéfix finit par avoir raison du faux qui s'écroule, inconscient. Les bleus empêchent Bäcker de partir avec, elle les laisse donc ramener le faux au QG et va chercher Rommel (le vrai).
Les bleus ramènent leur faux à la villa, où Flavia le récupère immédiatement, apparemment assez intéressée (et plus amusée qu'inquiétée) par l'affaire. Mais un aide de camp lui glisse quelque chose à l'oreille et elle quitte immédiatement les lieux avec tous ses officiers, ne laissant que le chef de la sécurité qui quitte assez rapidement la pièce pour se renseigner. Quoi qu'il se place, c'est plus important qu'un petit malin qui prend l'apparence d'un moldu râleur...
Moldu qui débarque avec Bäcker et veut parler à l'espion, qu'elle affirme être un indépendantiste irlandais ; elle ne comprend donc pas pourquoi il voudrait aider les anglais. On ranime donc l'espion qui... se détache tout seul et sans baguette ? avant de les informer en langue des signes, laborieusement, qu'il porte un mouchard et qu'ils sont écoutés. Le mouchard semble être la médaille Pour le Mérite qu'il porte autour du cou et qu'ils savent être un talisman de protection pour moldus méritants. Dimitri récupère la médaille et quitte la pièce, ce qui permet à l'espion d'expliquer la situation : il a été envoyé pour fragiliser l'AK et l'AZK avant une attaque anglaise massive, les sorciers et les moldus n'ayant en réalité par le même but. Ses extraordinaires capacités magiques viennent du fait que, aveugle de naissance et extrêmement sensible à la magie, il ne distingue son environnement que grâce aux énergies magiques qui l'entourent. Alors que les moldus attaquent "pour de vrai", les sorciers, dirigés par la ministre Astraea Selwyn, vont tout simplement faire exploser un rituel de magie noire provoquant des réactions en chaine avec le sang des victimes jusqu'à ce qu'il perde en cohérence. L'espion -un irlandais du nom de Sean Faynd- est incapable de leur donner le nombre de morts probables, mais il affirme que l'armée anglaise moldue sera sacrifiée, que l'Afrikakorps sera anéanti, mais que la bombe vise Flavia. Rommel refuse immédiatement que l'on informe Flavia, qui n'aurait qu'à téléporter ses troupes et laisser l'Afrikakorps subir sans aucune défense magique... car l'espion ne sait pas où se trouvera la bombe, qu'on pourrait faire exploser n'importe où sur un champ de bataille immense. Lui même n'a été embarqué là dedans que contre son gré, sa famille étant retenue en otage.
Plusieurs solutions se présentent aux bleus pour empêcher le carnage : provoquer une perturbation magique à l'aide d'anciennes ruines antiques, tuer les servants du rituel, perturber le rituel... mais toutes ses solutions ont une faiblesse : si on ne sait pas où le rituel aura lieu, on sera bien en peine de l'arrêter ! Faynd les informe alors qu'une tradition chez les sang pur anglais veut qu'ils aillent jurer fidélité au Roi d'Angleterre et que, d'après la légende, cela aurait permis au roi, à la demande du Roi de Prusse, d'interdire l'usage de la magie à des générations de sorciers allemands... il serait donc possible que le roi d'Angleterre parvienne à bloquer la magie d'un nombre conséquent de sorciers anglais. Mais cela requiert de se rendre en Angleterre !
C'est la solution que choisissent les bleus après que Rommel les ai informé que Dietrich, ingénieur du mouvement, avait été nommé agent de liaison pour avoir perdu son sang froid dans une opération sur le sol anglais. De plus, Bäcker, qui semble être américaine ou irlandaise, parle parfaitement anglais... ce qui est aussi le cas de Faynd, bien évidemment. Dietrich et Francesca téléportent donc tout le monde alors que Rommel se rend auprès de ses troupes pour organiser la bataille à venir.
Arrivés en Angleterre, les bleus, équipés d'uniformes de soldats anglais fournis par Rommel (et piqués à des prisonniers) parviennent sans trop de mal à atteindre Buckingham en se faisant passer pour des touristes. Ils réussissent avec brio tous les sorts leur permettant de s'introduire illégalement jusqu'à la fenêtre magique destinée aux jeunes sang purs devant aller prêter serments (apparemment, la partie "entrer par effraction au palais" est une petite aventure pour les sang purs concernés...). Heureusement, Charles, sang pur français, a des liens de sang avec des familles de sang pur anglaises et la fenêtre lui demande le code. Les bleus s'acharnent sur "Say the words and we open", mais personne dans le groupe ne connait le code, pas même Faynd qui, lorsqu'il était jeune, avait absolument refusé de prêter allégeance à la couronne. Finalement lassée par la bêtise de ces "sang purs" un peu trop boulets, la fenêtre leur donne un indice : "what do I require to let you passe ?". Après de multiples essais, les bleus tombent par hasard sur le code : "Je jure solennellement que mes intentions sont bonnes" (un code qui a de toute évidence inspiré un certain Sirius quelques années plus tard...). Ou plutôt, un truc du genre "Okay, j'ai de bonnes intentions, laisse moi rentrer saleté !".
Mais oui, la fenêtre en avait marre.
Au fil des couloirs, le groupe parvient à rejoindre les appartements du Roi, probablement guidés par le palais lui même. Ils se retrouvent devant une porte qui leur demande un nouveau code, "God save the King", qu'ils trouvent tout seuls cette fois ci. Ils sont déjà attendus par le roi George et sa fille Elisabeth qui, bien que moldus, ne craignent absolument pas ces huit sorciers qui parlent anglais comme des buses, d'autant que Faynd et Bäcker ne parviennent pas à passer la porte du fait de leur possession de médaillons gaëliques. Heureusement, le roi parle un bon français, ce qui lui permet de discuter directement avec Charles et Théodore. Malheureusement, l'histoire du groupe lui parait très tiré par les cheveux et sa méfiance fait que, sans un preuve tangible ou une personne apte à juger de leur sincérité. En dehors des sorciers du ministère, le roi et la princesse ne connaissent qu'un sorcier, De Gaulle, qui est rapidement écarté parce qu'ils ne l'aiment pas et que c'est un sorcier "refusé", c'est à dire un sorcier ayant refusé de quitter le monde des moldus et qui ne possèderait donc pas les connaissances/liens nécessaires pour les aider. L'autre sorcier, Dumbledore, forcerait le groupe a faire un long détour sans aucune certitude de réussite, pour peu qu'ils ne se fassent pas prendre en chemin.
Et le problème, c'est que le roi n'est pas sûr de suffire... en effet, l'acte d'annuler la magie ne peut être pris que par la personnalité souveraine, ce qu'il n'est plus : il est quasiment sûr qu'il faudrait qu'un des deux premiers ministres soit présent, soit Selwyn (ce qui est exclu étant donné que c'est elle l'ennemie...) soit Churchill, qu'il faudra convaincre aussi.
Devant le manque de possibilités les bleus sont forcés de sortir leur dernière carte : faire passer leur faux Rommel pour le vrai venu se livrer pour sauver ses hommes. Le palais ne détectant pas les mensonges et la ressemblance étant frappante, le roi décide de contacter Churchill qui, curieux, se pointe pour voir si c'est vrai. Convaincu lui aussi par Faynd qui parle trop bien allemand pour qu'ils voient la différence, Churchill accepte, parce que de toute façon, il était certain que Selwyn allait finir par les poignarder dans le dos vu sa haine des moldus. Cependant, "Rommel" doit être envoyé dans un camp de prisonnier avant que la magie ne soit annulée. Faynd est donc emmené, menotté, sans baguettes ou gants magiques pour se défendre... sachant que Faynd a déjà prouvé que ça ne l'empêchait pas de se détacher, les bleus ne s'inquiètent pas trop. Il apparait clairement que sa famille ne pourra cependant pas être sauvée.
Désormais convaincus, ou au moins persuadés d'avoir fait un bon deal, Churchill et le roi acceptent et tout le monde descend jusqu'au couloir sur les murs duquel, depuis des siècles, les jeunes sang pur anglais viennent inscrire leur nom. Le couloir se termine sur des noms tels que "Abraxas Malfoy", "Tom Riddle" (ce qui prouve aux joueurs, mais pas aux personnages, que les sang mêlés peuvent aussi inscrire leur nom !) et plusieurs autres noms tels que Lestrange, Black, Dumbledore si l'on remonte assez loin... mais quoi que fassent le roi ou Churchill face à ces nom, il n'y a aucune réaction : ils semblent n'être que des inscriptions sans pouvoirs particuliers. Il faut donc ouvrir l'immense porte au bout du couloir, un enchevêtrement de mécanismes couverts des blasons de très vieilles familles telles que les Gryffondor, les Serpentards, les Serdaigles, plusieurs grandes familles françaises... la porte ne réagit toutefois pas au fourchelangue ou à la main du roi. Elle ne s'ouvre finalement que lorsque Churchill et le roi lui ordonnent ensemble de s'ouvrir.
Le groupe se retrouve alors en présence d'un arbre de lumière contenant les noms de tous les sorciers issus des familles de sang pur. Les premières tentatives pour bloquer la magie n'aboutissent qu'à la libération de celles des sorciers allemands (dont certains, après des générations loin de la magie, ont dû avoir de drôles de surprises...). Après plusieurs tentatives, enfin, l'arbre de lumière s'éteint : tous les sorciers dont le nom était sur l'arbre, c'est à dire une part conséquente des sorciers anglais, perdent immédiatement leurs pouvoirs. Charles est aussi concerné ainsi que, bien que les personnages ne le sachent pas, des poids lourds tels que Dumbledore et Grindelwald.
Les bleus laissent le roi et Churchill au palais, ceux ci affirmant qu'ils se débrouilleront touts seuls avec la suite. Ils retrouvent Faynd à la sortie, celui ci ayant eu le temps de lancer un sort d'oubliettes potable sur ses gardes avant de perdre totalement ses pouvoirs, et donc de devenir vraiment aveugle. Le groupe rentrent alors en Afrique où ils assistent, au dessus d'une carte d'état major, à la victoire de Rommel sur la 8ème armée britannique. Les deux camps sorciers ayant été perturbés par la disparition de la magie chez certains d'entre eux, la bataille ne s'est jouée qu'entre les moldus...
Toute l'affaire se termine sur une note positive : les bleus apprennent que Selwyn a été mise en minorité au Parlement sorcier et remplacée, sans toutefois être jugée pour ses crimes de guerre. Elle redevient simplement dirigeante du service des Aurors... Rommel a gagné la bataille mais n'a pas pu prendre l'Egypte. Quant à Flavia, elle n'a, semble-t-il, jamais appris ce que les bleus avaient fait en Angleterre... heureusement pour eux ! Car il y a forte à parier que pas grand monde n'aurait apprécié... les héros méconnus devront garder pour eux leurs faits d'armes.
3) Les conclusions sur le système
C'est bien :
-Le jeu a été fluide, pas de problèmes particuliers au niveau des règles
-On a bien rigolé
Je sais pas si c'est bien :
-Les joueurs ont eu tellement de chance aux dés que je suis incapable de dire si le système était bien dosé ^^"
-On a pas eu de vrais combats si on omet le truc scénaristique que vous deviez gagner de toute façon, faudra en faire la prochaine fois !
C'est moins bien :
-On a mis plein de temps sur la création de perso, faudra que j'améliore ça.